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Les Nouvelles Plaies d'Égypte : Secrets de Giza |
De nombreux chercheurs nous expliquent à grand renfort de révélations sensationnelles que le plateau de Giza recèle des secrets merveilleux. Celui-ci raconte que se trouve là-bas dans les sous-sols telle ou telle arche de l'humanité ; celui-là affirme que le plateau cache une technologie merveilleuse, un autre parlera d'une centrale électrique sophistiquée, un autre encore évoquera le tombeau des Dieux venus du ciel ; tandis que certains reconnaîtront dans la structure du plateau même une connexion certaine entre Giza et les étoiles...
Aussi fantastiques et séduisantes que soient ces thèses, il n'en reste pas moins que l'absence d'éléments concrets venant les étayer, ajoutée à l'absence d'une étude scientifique et historique méticuleuse du site, les condamne au mépris de l'égyptologue officiel. Finalement, à force d'exciter les croyances des uns et des autres, toutes ces thèses avancées gratuitement ont contribué en réalité à entourer le site d'un écran de fumée plus opaque encore et qui arrange beaucoup de monde. De fait, chacun peut raconter tout et n'importe quoi sur les pyramides, ça n'apporte pas grand chose au bout du compte. Nous savons tous que la seule vérité qui dérange, c'est celle que l'on démontre.
C'est précisément à ce travail de vérité que s'est attelé Antoine Gigal. Un travail aussi méticuleux et méthodique qu'ingrat. Cette démonstration magistrale nous amène à une conclusion imparable : un terrible secret pèse sur ce haut lieu de l'humanité ; des agences organisées sont prêtes à tout pour empêcher qu'une vérité bouleversante n'émerge au grand jour. Une vérité dont l'importance est proportionnelle aux moyens considérables qui ont été consentis pour l'étouffer au cours des décennies passées. Ce secret se trouve sous le plateau et il apparaît comme une évidence que tout le monde le sait. La démonstration de Gigal s'appuie sur tant d'éléments concrets qu'elle en vient à ébranler pour de bon la chape de désinformation sur laquelle repose l'égyptologie moderne. Comme vous le comprendrez en lisant cet ouvrage, Gigal, ayant pénétré à certaines occasions le cercle des intimes, vit depuis toujours à la périphérie toute proche de ce secret qu'il est parvenu à entrevoir réellement. Ce personnage avance masqué pour préserver ses sources, ses amitiés et pour ne pas voir se fermer certaines portes. Comme vous le devinerez, ses relations lui ont permis d'avancer là où peu de chercheurs peuvent se vanter de s'être aventurés. Là où nous n'oserions pas même rêver d'aller... Aujourd'hui, Antoine Gigal poursuit son travail à travers les numéros classiques du magazine TOP SECRET. Les révélations qui nous attendent auront d'autant plus de poids qu'élles seront chargées de ce travail préliminaire d'enquêteur qui apporte les preuves avant d'asséner aux lecteurs ce que nous ne pourrons sans doute jamais vérifier : l'inimaginable. Les lecteurs de TOP SECRET connaissent et apprécient Gigal. C'est à leur demande que nous avons finalement choisi de sortir en un seul tome la compilation des 10 nouvelles plaies d'Égypte, car beaucoup souhaitaient pouvoir consulter les révélations qu'elles contiennent sans avoir à les rechercher à travers les différents numéros de TOP SECRET. J'espère que cette initiative fera plaisir à tout le monde et que nos lecteurs nous soutiendrons dans cette démarche.
ROCH SAUQUERE roch@topsecret.fr Eden Edition Hôtel d'Entreprises Z.A du Pont Peyrin 32600 L'Isle Jourdain Mobile : 06 61 42 34 16
Antoine Gigal - TOP SECRET Hors Série N°4 > Juil-Août-Sept > 2007 |
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Le 3 mai 1945, en pleine débâcle nazie, les Russes faisant la chasse aux savants atomistes, l'ingénieur Werner Von Braun préférait se rendre aux forces U.S., en Bavière et quelques mois plus tard, en août, partait pour les États-Unis. Père des V1 et V2 (Vergeltungswaffe), tombés notamment sur Londres, von Braun avait dit : "Nous avons créé la fusée pour conquérir d'autres planètes et non pour détruire la nôtre". Et c'est la mission que lui confièrent les Américains.
À l'époque, enfant, je ne devinais pas vers quoi cela m'emmènerait personnellement. Lancées pour explorer l'espace, les fusées conduisent aux satellites et de ce fait permettent désormais d'explorer mieux la Terre. La photo-satellite ; nous y voilà. Cette Terre à découvrir comme la plus porteuse d'informations récupérées, c'est bien l'Égypte pour Antoine Gigal et moi, ainsi que d'autres bien sûr, mais pas tellement nombreux. La réticence des spécialistes officiels devant les idées hardies et la modestie des moyens mis en ouvre par les autorités freinent l'élan de pionniers novateurs qui osent projeter avec audace tout en restituant avec humilité. C'est pourquoi Antoine Gigal a pu s'appuyer aussi sur ces photos satellites pour corroborer certaines découvertes. Celles-ci sont brillantes en elles-mêmes mais illustrées par des vues "scoop" elles entrent dans la "grande enquête".
Jamais depuis la construction quelqu'un n'avait pu contempler le plateau de Guizeh d'en haut. Ceci explique d'ailleurs que tous les égyptologues qui dressèrent le plan de l'ensemble, par simple vue optique, ont tous des différences de restitution entre eux. J'avais déjà cherché à faire photographier le site de Guizeh par un de mes amis, chef d'état-major de l'Armée de l'Air d'un pays voisin, à l'occasion d'un vol d'amitié, mais le survol reste bien interdit. C'est tout juste si la patrouille de France, lors d'une démonstration, avait pu bénéficier d'un "dérapage photo" par vue du pilote avec fonds de pyramides, mais en réalité bien contournées au départ. J'avais alors essayé de faire photographier le plateau depuis une montgolfière n'émettant pas les feux d'un réacteur, ce qui ne fut pas possible non plus. La photo satellite est arrivée à temps. Il en est fini des plans anciens naturellement toujours vagues et discordants. Une ère nouvelle est née !
Enquêteur avisé, Gigal pouvait donc utiliser ces photos aériennes et d'autres, terrestres, pour aider à faire comprendre les multiples motifs d'interrogation et tenter d'y répondre. Il a même repéré et illustré le rôle essentiel joué par les militaires pour la protection de touristes (ou des indiscrets). J'ai connu un certain nombre de leurs chefs et discuté avec eux grâce à ma position de Colonel ; ce n'est pas surprenant quand on sait le rôle joué par des colonels dans la Saga égyptienne. Avant même Nasser, ce fut Campbell, Vyse, etc.
Dans ses investigations, l'auteur analyse bien - entre autres - le problème de l'allemand Gantenbrink, père du petit robot UPUAUT, qui explora un conduit d'aération de la Chambre dite de la Reine. Le monde entier connaît cette expérience mais ignore généralement que l'inventeur fut ensuite écarté. Gigal conduit bien son enquête et fait participer le lecteur, avec maîtrise, à cette affaire. Il en fera de même pour le professeur Alvarez, mystérieusement mis "hors circuit". Voilà des sujets peu fouillés par tous ceux qui tentent de comprendre ce que l'on nous cache. Ce n'est pas un des moindres mérites de l'auteur qui a su fouiller et dégager les points intéressants, passant sans illusion sur le rôle stellaire ou pratique des conduits dits d'aération. À ce sujet, je ne peux m'empêcher de sourire car j'avais horrifié les personnalités qui m'accompagnaient à leur point de départ, dans les chambres, en suggérant d'y mettre un aspirateur ventilateur pour dissiper l'atmosphère étouffante qui nous oppressait bien qu'il soit 5 h du matin. On en parle pourtant aujourd'hui...
Je pense donc qu'il a plus de chances que d'autres d'aller au bout des mystères, ou du moins de les approcher suffisamment pour changer la face des choses. Il fallait une certaine habileté pour balayer des faits archi secondaires et revenir en détail sur des événements révélateurs négligés par laxisme. Au passage, ce mot "face" me conduit à faire une remarque : sur le côté du plateau tel qu'on le voit sur la photo retenue par Antoine Gigal, on peut discerner une forme de visage, comme taillé par aménagement d'un bord de terrasse (rappelant la face de Mars ou celle lunaire ou encore les présidents américains aux States). Pour qui douterait, comment se verront ceux-ci dans 5000 ans ? Quoi qu'il en soit, coïncidence amusante ou autre indice ? Mes théories personnelles reposent sur l'existence géométrique d'un triangle pyramidal formé par les bâtis à Gizeh. Dans l'exploitation de ce concept, j'ai remarqué la présence (non observée), au bout du parking des cars du Sphinx (où personne ne va), d'un cimetière arabe au sein de ruines égyptiennes, à l'aplomb de ce qui se révèle être l'angle inférieur droit de ce triangle sur mes plans. Cet élément tangible se confirme sur la photo satellite de M. Gigal et ce qui n'était qu'un positionnement géométrique jusque-là devient une pièce supplémentaire du puzzle. Nul doute que ce chercheur ne sache l'introduire dans son programme qui peut être aussi celui du lecteur.
La photo satellite bouleverse tout et confirme. Ce sera important dans l'avenir pour pousser encore plus loin les découvertes de Gigal qu'il ne faut pas manquer de mémoriser dès maintenant. L'auteur ne se fait pas d'illusions sur le supposé tombeau de Khéops au sein de la pyramide de même nom. Hérodote avait d'ailleurs écrit que le roi Khéops n'était pas enterré dans la pyramide mais dans une île située sous le plateau...
J'avais commencé en évoquant la Seconde Guerre Mondiale. J'y reviens pour terminer ma préface. On sait que Rudolf Hess, initialement bras droit de Hitler, s'était enfui en Angleterre. Mais on ignore généralement que Hess était né à Alexandrie (Égypte). Il ne faut pas lier trop vite les lieux, mais je suis toujours attentif quand on retrouve des traces égyptiennes quelque part. Toutes nos civilisations - la vie peut-être - partent d'un fait générateur marquant, dont les indices sont là en Égypte. À l'heure où l'on découvre une planète jumelle possible de notre Terre (GI581), soyons audacieux. Pourquoi dire qu'il pourrait éventuellement y exister un type de vie, sous forme peut-être de... microbes. Et pourquoi pas sous une forme super-évoluée balayant allègrement nos pauvres personnes et les 21 années-lumière qui nous séparent ?
Antoine Gigal est dans le droit fil des visionnaires avoués et doués. Que le lecteur sache en profiter, c'est une chance...
Colonel ORSEM (h) G-C Mouny écrivain, Chercheur, Conférencier
De nombreuses photographies de ce magazine proviennent de sites Internet ou de la collection privée de l'auteur. Ces photographies ont été rassemblées de diverses sources publiques, et sont entrées dans le domaine public sauf indication contraire.
Antoine Gigal : Pour écrire à l'auteur contactez la rédaction : roch@topsecret.fr
RÉFÉRENCES : Bien trop nombreuses pour les lister.
Antoine Gigal - TOP SECRET Hors Série N°4 > Juil-Août-Sept > 2007 |
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