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Les Nouvelles Plaies d'Égypte : Secrets de Giza |
6 ème Plaie : La Conspiration du Néant |
À la lumière de ce que nous avons déjà exposé, force est de constater que l'on cache beaucoup d'informations au public, et cela depuis de très nombreuses années. Pourquoi cette inacceptable loi du silence ? Pourquoi cette implication aussi forte d'agences de renseignements étrangères ? Pourquoi cette débauche d'investissements formidable ? Pourquoi tant de manipulations pour cacher certaines découvertes puis en déclarer d'autres qui n'en sont pas de vraies ? Pourquoi freine-t-on les chercheurs sérieux susceptibles de faire avancer les choses ? Poursuivons ce travail ingrat qui consiste à mettre en évidence cet amas de mensonges et de désinformations. Puisqu'il faut bien que quelqu'un le fasse, déroulons encore plus profondément l'écheveau de la vérité.
J'ai déjà raconté les péripéties incroyables de l'exploration 1977/78, à Giza : "Sphinx Project" par les équipes SRI (Stanford Research Institute) et ARE (Association for Research and Elightment) qui est la Fondation du fameux médium américain Edgar Cayce.
L'équipe SRI menée par le Dr Dolphin était assistée pour les forages par une mystérieuse société : le RSI, derrière laquelle on trouvait le Dr Jahoda travaillant également pour le ministère de la Défense et la Nasa. J'ai souligné le fait que malgré la découverte de cinq zones d'anomalies sous et autour du Sphinx confirmées par les radars, de façon absolument choquante et inattendue, on avait évité de creuser justement à ces endroits-là. Il y eut non seulement absence totale de rapports circonstanciés à la fin des recherches, mais également disparition des enregistrements détaillant les zones d'anomalies radars trouvées autour du Sphinx ! Dois-je encore une fois souligner l'absence totale de logique dans la poursuite des explorations : puisque à chaque fois en effet on a l'impression de tout recommencer à zéro, comme si rien n'avait été jamais été entrepris ni découvert auparavant. Et tout cela, je le rappelle, avec une débauche de millions de dollars !
L'EXPLORATION WASEDA
En 1987, les Japonais de l'université de Waseda obtinrent de l'incontournable responsable du site, Zahi Hawass, une licence pour travailler à Giza avec un radar pénétrant le sol.
Eux aussi trouvèrent des choses intéressantes, et ils eurent le mérite de le dire. Ils révélèrent en effet l'existence d'une cavité souterraine de 2m50 sur 3m au Sud du Sphinx, d'un sillon sur le corps du Sphinx se prolongeant très profondément en dessous. Ils découvrirent aussi un autre sillon au Nord du Sphinx qui pourrait indiquer une importante connexion souterraine entre le sillon Sud et Nord. Enfin, ils trouvèrent une cavité devant les deux pattes du Sphinx à 2m de profondeur qui selon les indications pourraient s'étendre très largement sous le Sphinx.
On imagine qu'après tant de révélations, tant de découvertes d'évidences de cavités, sous et autour du Sphinx, l'archéologie va enfin connaître un renouveau. Ce fut peine perdue. Ces travaux de l'équipe japonaise auraient dû être commentés, examinés ; des recherches auraient dû être menées pour approfondir les relevés et confirmer les découvertes... Au lieu de cela vous n'en avez jamais entendu parler ! Alors pourquoi, lorsqu'on tient enfin des preuves, tout d'un coup, le silence s'abat froidement sur le plateau, et on n'entend plus parler de rien ?
POLÉMIQUE AUTOUR DU SPHINX
Certains chercheurs ont cependant tenté de faire exploser le mur du secret. Ce fut au prix de leur réputation et au mépris du scandale. Le premier fauteur de trouble dans le rouage bien huilé des expéditions américaines à fort budget à Giza, celui qui le premier osa déranger ce bel ordonnancement, et qui dérangea par la même occasion l'establishment de l'égyptologie dite "orthodoxe" fut l'écrivain et chercheur new-yorkais John Anthony West.
West devint un fervent égyptologue amateur à cause des théories de l'érudit et mathématicien René Schwaller de Lubicz (1887-1961) qui vécut quinze ans en Égypte à partir de 1938 et qui prônait la théorie selon laquelle l'Ancienne Égypte possédait son savoir le plus précieux d'une civilisation perdue il y a bien longtemps. Schwaller fut le premier à suggérer, notamment dans son livre "Science Sacrée", paru en 1961, que l'érosion marquée sur le Sphinx était causée par l'eau, et non pas seulement par le vent et le sable. Cela signifiait, et c'est là où West s'engouffra avec détermination, que le Sphinx était beaucoup plus ancien que ne le prétendait la datation officielle. En effet, l'érosion par l'eau ne pouvait s'être produite qu'entre 10.000 et 3000 Av. J-C., période durant laquelle l'Égypte subit des pluies diluviennes. Or selon la datation encore officiellement en vigueur, le Sphinx daterait de 2500 Av. J-C., c'est-à-dire de l'époque du pharaon Chephren. West s'engouffra alors dans ces considérations géologiques. Il observa sur des photos du Sphinx que les marques d'intempéries sur le corps n'étaient pas seulement horizontales mais verticales. Selon les experts, si les marques horizontales indiquent qu'une longue exposition a entraîné une usure due aux vents et tempêtes de sable, les marques verticales, elles, indiquent une érosion par l'eau. West fit alors de très nombreux voyages et en 1990 et 91, il réunit une équipe de scientifiques qu'il emmena avec lui à Giza.
Parmi les membres de cette équipe, il y avait un éminent Professeur de Géologie à l'université de Boston : le Dr. Robert Schoch ayant eu son doctorat à Yale, et un géophysicien, sismologue Thomas Dobecki de Houston. Après des mois d'analyses sérieuses, le courageux Dr. Schoch allait gravement ébranler le petit monde de l'égyptologie officielle...
TEMPÊTE SUR GIZA
Dans ses conclusions, le Dr. Schoch déclarait que l'érosion sur le Sphinx et son enceinte était bien due à l'eau et à des pluies torrentielles. Il affirmait qui plus est que ce type d'érosion par l'eau n'était visible que sur le Sphinx et son enceinte. Nulle part ailleurs...
"Impossible !" se récrièrent les égyptologues, "ces pluies ne seraient tombées que sur le Sphinx et son enceinte !"
"Possible ! rétorqua Schoch, si le Sphinx a été édifié à une époque où ces pluies torrentielles avaient cours..."
"Impossible ! insistèrent les égyptologues, à l'époque de Khéphren les pluies s'étaient arrêtées depuis longtemps !"
"Ce n'est pas mon problème, seuls les faits m'importent !" Soulignait le géologue.
Allait s'ensuivre une lutte mémorable, un combat acharné, entre les partisans de l'équipe de West et Shoch le scientifique, prônant un Sphinx beaucoup plus ancien et malmenant la chronologie officielle, et ceux d'une égyptologie "orthodoxe" à la tête de laquelle se trouvait un archéologue dont je vous ai déjà abondamment parlé, le Dr. Mark Lehner. Le Dr Lehner devenu entre-temps la plus grande autorité officielle pour tout ce qui touche à l'expertise de Giza et de sa nécropole. Professeur d'égyptologie aux universités de Boston et Chicago, et conservateur du Musée sémitique d'Harvard, le Dr. Mark Lehner devint ainsi le plus acharné rival du Dr Schoch. John West fut traité de charlatan, et le Professeur Schoch fut prié de s'occuper de ses affaires et de laisser l'égyptologie aux égyptologues !
Le Dr Dolphin, un autre personnage rencontré un peu plus haut, entra alors dans la partie. Vous vous souvenez certainement qu'il avait dirigé l'expédition SRI. Il s'empressa d'écrire une lettre au Dr Schoch lui "conseillant" de ne pas publier ses résultats au risque de rendre furieux les Égyptiens... Schoch approchait-il la vérité ? Quoi qu'il en soit il ne suivit pas le "conseil" du Dr Dolphin...
LES ÉVIDENCES
 L'équipe de West collectionnait les évidences. Et ils avaient filmé toutes les étapes de leurs découvertes. Schoch et Dobecki, un autre membre de l'équipe de West, avaient travaillé en envoyant des sons à travers le sol. Le but était d'enregistrer la vitesse avec laquelle ces sons revenaient. Ils découvrirent ainsi que le rocher sous le devant et les côtés du Sphinx enregistrait des vitesses plus lentes à une profondeur de 2-3m. Ils constatèrent que cette vitesse augmentait en profondeur. Des différences dans la structure de la roche pouvaient expliquer cette irrégularité, mais le Dr Schoch observa que les zones de vitesse lentes allaient sur un axe Ouest-Est (axe de la position du Sphinx) et ne suivaient pas la pente naturelle des couches de roc connues. C'est ainsi que le Dr Schoch mit en évidence le fait que cette différence dans les vitesses du son résultait n'on pas d'une différence de structure dans la roche, mais bien d'un phénomène d'érosion.
De fait, dans un rocher non érodé, le son voyage rapidement alors que dans un rocher érodé la vitesse est plus lente. En se basant sur un taux linéaire d'érosion, Schoch conclut que le devant et les côtés du Sphinx dataient de 7000 et 5000 Av J.C. En basant ses calculs sur un taux non linéaire dans lequel l'érosion peut prendre plus de temps à pénétrer lorsque la roche devient plus dure, il conclut que le Sphinx devait dater d'un peu avant 7000 Av. J-C.
Schoch fit apparaître également que l'arrière de l'enceinte du Sphinx datait de 2500 ans. Il reconnaissait que cette circonstance pouvait expliquer les erreurs de datations de certains chercheurs. En fait, l'étude des sédiments autour du Sphinx, selon Dobecki, démontrait une différence de 3000 ans entre l'avant et l'arrière du Sphinx, l'avant et les côtés du Sphinx étant beaucoup plus anciens. Ces résultats firent naturellement l'effet d'une véritable bombe qui remettait en question tous les acquis historiques enseignés en égyptologie ! En 1991, Schoch et West présentèrent leurs conclusions à la Geological Society of America, puis en 1992 à l'American Association for the Advancement of Science en une joute oratoire mémorable contre les arguments du Dr. Lehner présent.
Les scientifiques n'osaient prendre parti. Il faut comprendre que cela pouvait s'avérer dangereux pour leurs carrières. Ils attendaient de voir où tournerait le vent car après tout un de leur pair était engagé dans la bataille. Dans un documentaire NBC/BBC produit par Boris Said "Le mystère du Sphinx" tourné en 1992-93, on pouvait voir Dobecki en train de faire des sondages sismiques au-dessus d'une chambre souterraine à l'arrière et devant le Sphinx, confirmant ainsi le travail des Japonais de Waseda. Durant ce documentaire diffusé le 10 novembre 1993, West et Schoch purent présenter leurs conclusions devant plus de 30 millions de téléspectateurs. La controverse était explosive ! Non seulement l'équipe de West affirmait que géologiquement le Sphinx était bien plus ancien, mais ils soulignaient également l'existence véritable de plusieurs chambres souterraines sous le Sphinx grâce à leurs résultats en surveillance sismographique. Ils dénonçaient notamment l'existence certaine d'une chambre rectangulaire sous la patte gauche du Sphinx.
C'en était trop. En 1993, John West et son équipe furent physiquement expulsés du site de Giza. S'en suivit une bataille par articles interposés entre le Directeur du site, le Dr Hawass, et West et son équipe. Exaspéré, le Dr Schoch alla jusqu'à publier sur son site le curieux fait que : "Le Dr Hawass a été financé, et est toujours parrainé par l'ARE..." Surprenante révélation, lorsqu'on sait que l'ARE est une entité qui prône justement l'origine atlante du plateau de Giza. Pourquoi des gens soutenus et parrainés par l'ARE se lèveraient-ils contre des scientifiques qui sont précisément en train de prouver l'ancienneté du Plateau, et la présence effective de cavités importantes sous le Sphinx ? Une fois de plus, c'est à ne rien y comprendre.
En fait, le site des pyramides représente un enjeu considérable, enjeu qui justifie la mise en place d'une gigantesque manipulation. Force est de constater que les réactions du Dr Hawass furent extrêmement violentes : il accusa le film présentant le travail de West comme : "une infamante propagande non scientifique" et proclama partout qu'une datation aussi ancienne était "une sombre bêtise, car il y avait en Égypte des monuments encore plus anciens que le Sphinx". D'une part cet argument reste à vérifier, et d'autre part, il ne prouve vraiment rien au contraire. Le Dr Hawass fit un rapport pour que la commission rejette à l'avenir toute demande de permis à West.
POURQUOI HAWASS RÉAGIT-IL AINSI ?
On prétend que tout ce qui suggère une provenance extérieure du savoir égyptien, dans la très haute Antiquité, hérisse le nationalisme égyptien. Le Dr Hawass veillerait ainsi à ménager les susceptibilités nationales.
Je ne crois qu'à moitié à cet argument, car tout ce qui est sur le territoire égyptien est et sera toujours égyptien. D'autre part Hawass a donné des licences de fouilles à Giza à l'ARE qui est le plus fervent défenseur de la fameuse thèse Atlante. Alors ? Ne serait-ce pas plutôt, comme disent certains, pour garder le monopole des découvertes, prenant ainsi part, à son insu ou non, à une manipulation orchestrée par d'autres, manipulation qui vise à maintenir l'opinion publique dans l'ignorance vis-à-vis de sujets vitaux concernant l'origine de l'humanité ?
LES SUITES DE L'AFFAIRE
En novembre 1995, lors d'une conférence avec Lehner à l'UCLA, le Dr Hawass déclarera que "s'il y a bien des anomalies sous les pattes du Sphinx ce doit être juste des dépôts de sédiments." Cela ne démonta pas West. La même année, avec le Dr Schoch de l'université de Boston, celui-ci présenta un rapport de recherche aux autorités égyptiennes. Cela ne vous étonnera pas... ce rapport fut ignoré... Est-ce pure provocation ?
En avril 1996, Hawass autorisait une licence de fouilles d'un an à une très riche fondation : la Fondation Schor qui, je cite, avait marqué dans son dossier de demande comme motivation de son projet : "aider à la préservation et restauration du Sphinx et des pyramides, et en addition pratiquer une surveillance du sous-sol du plateau de Giza pour trouver "des failles et des gouffres" afin de veiller à l'augmentation de la sécurité du plateau". Tiens donc ! On admet qu'il y a un sous-sol à Giza et que celui-ci pourrait contenir rien moins que des gouffres. Intéressant ! Et, serez-vous étonnés, à ce stade, si je vous informe que le multimillionnaire Dr Schor, qui a donné son nom à la fondation, est lui-même un membre fervent de l'ARE ?
UN SOUTIEN CONSÉQUENT
La cause semblait définitivement entendue lorsque deux fameux chercheurs et auteurs de best-sellers firent leur entrée dans cette affaire, en prenant partie pour West et le Dr Schoch. Il s'agit de l'Écossais Graham Hancock et du Belge Robert Bauval. Les deux hommes ont développé une théorie astronomique selon laquelle le Sphinx devait être une sorte de marqueur du temps et qu'il représentait logiquement l'image de ce à quoi il faisait face au moment de sa construction. Ils découvrirent ainsi qu'en 10.500 av. J-C., le Sphinx faisait face à la constellation du lion, et par conséquent, ils en déduisirent que sa construction datait de ce moment. Tout ceci confortait une théorie précédente de Bauval et Gilbert qui s'étaient inspirés du texte des Pyramides et du phénomène des précessions pour établir un lien entre la ceinture d'Orion dans la voie lactée et le positionnement des trois pyramides de Giza. C'est ce qu'on appela la théorie de la corrélation d'Orion.
Pour ces chercheurs, la plupart des monuments à Giza étaient alignés sur les constellations de la voie lactée juste au-dessus. C'est ce qu'on appela aussi la théorie de l'Astro-archéologie. Quoi qu'il en soit, les travaux de West arrivaient à point nommé pour confirmer leurs trouvailles, et c'est pourquoi Graham Hancock et Robert Bauval crièrent au scandale et défendirent l'équipe de West avec véhémence. Poussé dans ses retranchements Hawass dû répéter partout que : "non il ne donnait pas des licences de fouilles qu'à ses favoris !"
Graham Hancok qui était très bien renseigné rapporta partout et notamment sur Art Bell show, un programme radio très écouté aux États-Unis, que le Dr Shor associé à l'ARE et au FSU (Florida State University), et en collaboration avec Hawass, était en train de tourner un documentaire pour une chaîne TV importante afin de contrecarrer leurs travaux. Hancok cria à la conspiration et la controverse augmenta encore ! En fait de documentaire, une vidéo promotionnelle de quelques minutes fut tournée avant même toute excavation, ou recherche sérieuse. On y voyait notamment le Dr Hawass, dans un tunnel conduisant sous le Sphinx et disant : "Même Indiana Jones ne rêverait pas d'être ici. Nous sommes sous le Sphinx. Ce tunnel n'a jamais été ouvert auparavant."
Nous verrons bientôt que ceci est très loin de la réalité. Passons rapidement sur les détails de ce film présentant aussi une sorte de show lasers sur le plateau avec de la musique techno et que certains ironiques n'hésitèrent pas à qualifier de "Disco giza" ! Le film annonçait également : "Qu'une chambre serait ouverte ce soir en direct pour les caméras de télévision". Pourquoi toute cette mise en scène ? Que voulait-on faire croire au public ? En fait, le résultat était bien pire que tout ce qui avait motivé l'expulsion de West et son bannissement du site de Giza. Le FSU choqué fit savoir que bien que son nom paraissait dans le générique, il n'avait pas donné son accord pour ce film. L'équipe Schor en abandonna l'utilisation.
DERNIERS REBONDISSEMENTS
Bauvai nous raconte un fait intéressant : en octobre 1995, lui, Hancock et West ont décidé de se retrouver à Giza. Ils ont entendu dire qu'au cours de l'aménagement de l'esplanade, devant le Sphinx, les Égyptiens ont trouvé trace d'un complexe souterrain. Les trois chercheurs trouvèrent sur place une effervescence incroyable et plusieurs groupes d'ouvriers travaillant ensemble.
Par chance, les autorités ne coordonnaient pas encore les travaux, et ils purent se renseigner auprès d'un inspecteur présent. En fait, il semble que cette zone devant le Sphinx avait déjà été creusée auparavant. Toujours est-il que les chercheurs eurent le temps de constater les faits suivants : les travaux consistaient au dégagement d'une artère imposante creusée dans la roche naturelle, devant le Temple de la vallée et le Sphinx. Cette voie présentait une intersection d'où partaient deux chemins pavés. Ces chemins finissaient en une étrange déclivité au bout à l'Est, s'enfonçant dans le sol. Il y avait aussi une étrange dalle trouée, sur la voie principale.
À travers le trou, sous leurs pieds, les hommes pouvaient voir couler de l'eau dans la direction du Sphinx et du temple de la vallée. Bauvai affirme que ce complexe avait l'air aussi ancien que le Sphinx. à quoi servait donc ce cours d'eau souterrain ? Et cette voie ?
CONCLUSION
Que nous réserve encore le Sphinx lequel est appelé par les Égyptiens depuis plusieurs siècles : "Le Père de la Terreur" ? De quoi est-il le gardien millénaire ? N'oublions pas que dans l'Ancienne Égypte, les portes légendaires de l'au-delà étaient gardées par deux lions ou sphinx géants appelés Aker. Et sur les tombes du Nouvel Empire, on représentait celui de l'Est avec un curieux cours d'eau souterrain. On y voit souvent une pyramide, et dessous, une chambre ovale hermétiquement close.
Rappelez-vous : dans les années trente, Sélim Hassan, le plus grand archéologue égyptien, avait déjà découvert des tablettes où le Sphinx était nommé : "sanctuaire de Sokar" ou "chambre de Sokar" le dieu de la chambre secrète. Giza s'appelait à l'époque : "Rostau" la place secrète. Et Sokar est assimilé à Osiris...
Je vais à présent vous révéler l'histoire véritable de la fameuse chambre dite : "d'Osiris" dont la pseudo découverte fit sensation et fut encore l'occasion pour certains milieux - en accord avec certains groupes d'influence très puissants -, d'une nouvelle opération de manipulation visant les esprits naïfs en mal de merveilleux à la sauce Harry Potter... On ne le dira jamais assez : "À Giza plus encore qu'ailleurs, on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre".
De nombreuses photographies de ce magazine proviennent de sites Internet ou de la collection privée de l'auteur. Ces photographies ont été rassemblées de diverses sources publiques, et sont entrées dans le domaine public sauf indication contraire.
Antoine Gigal : Pour écrire à l'auteur contactez la rédaction : roch@topsecret.fr
RÉFÉRENCES : Bien trop nombreuses pour les lister.
Antoine Gigal - TOP SECRET Hors Série N°4 > Juil-Août-Sept > 2007 |
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