USA 1947 : Ovni à Roswell

Des Débris très Étranges

Plusieurs équipes de chercheurs ont retrouvé de nombreux témoins qui ont fait de Roswell l'une des affaires les mieux documentées. La décision de démentir le communiqué le soir même a été prise après que l'armée se soit assurée du contrôle total du champ de débris.

Plusieurs sortes de débris, aux caractéristiques tout à fait inusitées, ont été décrits par une série de témoins directs. La question des débris constitue à elle seule un gros chapitre du dossier de Roswell, que je vais me borner à rappeler brièvement. Les témoins ont décrit :
1 - des feuilles métalliques minces, pliables mais infroissables, qu'on ne pouvait ni couper ni brûler,
2 - des pièces métalliques rigides, très nombreuses, qu'on ne pouvait ni plier, ni brûler,
3 - des morceaux minces et très solides ressemblant à du "parchemin",
4 - des morceaux ressemblant à de la bakélite,
5 - des filaments transparents comme des fils de pêche en nylon,
6 - des petites poutrelles avec des "hiéroglyphes".
L'aspect le plus remarquable, peut-être, est celui des feuilles minces, très solides et surtout infroissables, c'est à dire reprenant un aspect parfaitement lisse après avoir été froissées. Il n'existe aucun matériau équivalent de fabrication humaine. Les pièces métalliques, très légères mais très rigides et solides, sont également remarquables.

TOP SECRET N°12 > Avril-Mai > 2004

Un Ovni au-dessus de la Base de Roswell

Cette photo à été trouvée sur le web sur un site technique présentant l'intérieur et l'extérieur des anciennes bases de lancement de missiles nucléaires américaines.
http://www.roswell-online.com/environs/m_silos/silo2.htm

Rien à voir avec les ovnis donc. Sur une trentaine d'images visionnées consacrées à la base de Roswell, nous nous sommes arrêtés sur celle-ci qui présente une anomalie sur la gauche. Défaut de pellicule ?

Après agrandissement de l'image nous avons tout de même l'impression qu'il s'agit bel et bien d'une boule métallique suspendue en arrière plan dans les airs, et ressemblant beaucoup à un de ces drones de surveillance dont parlait Adamsky et qu'on a pu observer sur certaines vidéos de la Nasa...

TOP SECRET N°10 > Décembre-Janvier > 2004

ROSWELL : Les Révélations du COLONEL CORSO

En 1997 un officier supérieur américain retraité, le colonel Philip Corso, a publié un livre dans lequel il confirme le crash d'ovni de Roswell. De plus, il divulgue des informations tellement énormes qu'une nouvelle polémique s'est développée parmi les chercheurs. Pendant que certains pavoisent, d'autres parlent d'intoxication. Voici le détail de cette affaire qui divise encore le petit monde de l'ufologie.

Quand j'ai entendu parler du livre du colonel Philip Corso pour la première fois -"The Day After Roswell"- par le biais d'une publication ufologique américaine, j'ai d'abord cru qu'il s'agissait de la première grande brèche dans le secret sur les ovnis. Le critique qui présentait l'ouvrage utilisait des commentaires très positifs, à la limite des louanges dithyrambiques. J'ai donc bien naturellement pensé que son auteur était à prendre très au sérieux, et nombreux ont été ceux qui ont réagi pareillement. Plus tard, quand j'ai pu acquérir l'ouvrage en question et surtout quand d'autres opinions moins élogieuses sont apparues dans certaines revues spécialisées, mon enthousiasme initial s'est petit à petit amenuisé. Etait-ce à cause de la diatribe qui opposait les partisans et les adversaires de P. Corso, ou du fait que certaines assertions de l'ancien officier avaient une aura de suspicion qui m'avait échappé de prime abord ? Je crois en toute honnêteté que ces deux raisons se sont combinées. Afin que le lecteur puisse se faire une idée plus juste sur cette affaire, je vais m'efforcer de la présenter dans ses grandes lignes en essayant de rester objectif.

Le véritable auteur du livre
Une première mise au point est nécessaire. Le colonel Corso n'est pas le véritable rédacteur du livre qu'il a signé. Il s'agit en fait du journaliste William Birnes, dont le nom apparaît en lettres plus petites sur la couverture, sous celui de l'ancien officier. Cela s'explique de la façon suivante. P. Corso n'avait aucunement l'envie d'écrire un livre pour révéler des secrets qu'il avait partagés pendant sa présence sous l'uniforme. C'est son fils, mis dans la confidence par son géniteur de ce qu'il avait appris sous l'uniforme de l'US Army, qui a suggéré à son père de confier à une relation, W. Birnes précisément, le soin de divulguer ses souvenirs les plus marquants, dont ceux relatifs au secret militaire sur les ovnis. Telle est du moins la version qui a circulé après le décès du colonel en juillet 1998.

Un homme du secret
Après quelques hésitations, P. Corso, qui était déjà très âgé, a donné son accord et a remis à W. Birnes une douzaine de feuillets sur lesquels il avait couché les faits les plus saillants de son séjour dans l'US Army. Il y relatait surtout tout ce qu'il avait appris durant son affectation au Pentagone dans les années 1960, comme adjoint du général Arthur Trudeau, chef du bureau de la Foreign Technology au sein de l'Army Research and Development. Précisons que le colonel Corso a servi une grande partie de sa carrière dans les services de renseignement de l'Armée de terre américaine, ceci expliquant cela. Au passage, je signale que le colonel Corso prétend n'avoir jamais lu de livres consacrés aux ovnis parce qu'il ne s'est jamais intéressé à ce genre de littérature.

Le montage éditorial
W. Birnes a donc contacté un éditeur très connu de New York, pour l'informer qu'il détenait de quoi faire un livre pouvant devenir un best-seller. Alléché, Pocket Books, qui appartient au groupe Simon & Schuster, a accepté de produire les "mémoires" de Philip Corso, mais a exigé un manuscrit pouvant représenter trois cents pages d'un livre en hard cover. C'est la raison pour laquelle W. Birnes a été contraint de fournir un texte dans lequel, outre les informations données par l'ancien colonel, figuraient des éléments puisés dans la littérature ufologique. Or, W. Birnes ignorait tout des ovnis, ce qui explique certaines gaffes qu'il a commises. Effectivement, on trouve par-ci par-là dans ses chapitres, des erreurs de lieu, de date, de nom, mais aussi des faits puisés dans des ouvrages manquant visiblement de crédibilité. Deux exemples : page 23, il affirme que les débris retrouvés par le fermier William Brazel en juillet 1947 à Roswell ont été envoyés à "Fort Bliss, Texas, QG de la 8è région aérienne". Non, c'est à Fort Worth (Army Air Field), base aérienne devenue plus tard Carswell AFB.
Plus grave, page 3, il prétend que P. Corso a lu des rapports relatifs à plusieurs crashes d'ovnis dont l'un à "San Agustin". Il s'agit probablement du cas allégué par le chercheur Stanton Friedman, dans les plaines de San Agustin, Nouveau-Mexique. En fait, il s'agit d'un canular monté par l'unique témoin de cette affaire, Gerald Anderson !

Des aveux ahurissants
D'évidence, W. Birnes ignorait tout du dossier ovnis. C'est d'ailleurs l'excuse qu'il a avancée quand les reproches ont commencé à pleuvoir. Mais ce c'est pas tout. Certaines assertions qu'il assure provenir du colonel Corso ont conduit plusieurs chercheurs, y compris des gens comme Jerome Clark et Kevin Randle, ufologues biens connus "pro-ovnis", à les rejeter catégoriquement. Voyons un peu de quoi il retourne.
- En juillet 1947, P. Corso était affecté à Fort Riley. Alors qu'il était officier de permanence de nuit, il aurait vu le corps d'un petit humanoïde dans un véhicule en transit stationné dans un hangar. Il s'agissait d'une créature d'environ 1,20 m de haut dont les mains comportaient seulement quatre doigts.
- En 1961, durant son affectation au Pentagone, comme dit plus haut, il aurait pu examiner dans un meuble à tiroirs du bureau du général Trudeau, avec la permission de ce dernier, divers petits objets qu'il affirme provenir "d'un crash d'ovni au Nouveau-Mexique". Certains d'entre eux, confiés à un laboratoire de l'US Army, auraient permis de mettre au point la vision nocturne.
- Il affirme que la technologie des rayons laser, des circuits intégrés, de la fibre optique, des appareils produisant des faisceaux de particules accélérées, ainsi que le kevlar, cette matière qui entre notamment dans la fabrication des gilets pare-balles, proviennent de la technologie tirée de l'objet inconnu tombé près de Roswell.
- Le général Trudeau a demandé à Corso d'utiliser les programmes de recherche sur de développement des armes comme moyen pour laisser filtrer la technologie de l'engin récupéré à Roswell dans les milieux industriels, et ce par l'entremise des projets de contrats concernant la défense nationale.
- Toujours au Pentagone, le général Trudeau lui a fait lire des rapports concernant l'ovni accidenté. À l'en croire, l'engin était dépourvu de moteurs, de système de navigation, de tableau de bord, et de dispositif quelconque de propulsion. Même en 1997, le mystère de son fonctionnement n'était toujours pas résolu. Il suggère que cet appareil pourrait être l'extension de la créature qui le pilotait, et que celle-ci le guidait par ordres donnés mentalement.

Les Aliens et leur technologie
- Les petits humanoïdes qui constituaient l'équipage de l'objet, sont vraisemblablement des créatures artificielles, une sorte de robots biologiques conçus en laboratoire pour résister à tous les inconvénients des voyages dans l'espace et à des champs d'énergie élevés. Ces êtres n'avaient pas de système disgestif et aucune nourriture n'a été trouvée dans le vaisseau désemparé. D'autre part, à son bord il n'y avait pas de "coin-cuisine" ni de toilettes !
- Il y a peut-être eu un survivant qui serait tombé entre les mains des hommes de l'Armée de l'air, mais personne n'est sûr de cela.
- Lorsque les corps ont été autopsiés par les pathologistes de l'hôpital Walter Reed, on a découvert sur leurs yeux un jeu de deux lentilles noires elliptiques. Après étude de ces pièces, il a été établi qu'elles permettaient à ceux qui les portaient de voir dans l'obscurité. Des tests ont été effectués avec ces objets, et les expérimentateurs ont pu distinguer des individus dans le noir total, sous forme de silhouettes faites d'une luminosité vert-orange.
- Certains matériaux collectés dans le vaisseau alien, dont des feuilles très fines en épaisseur, avaient des propriétés extraordinaires. On ne pouvait pas les déchirer, ni les plier pour marquer un pli, ni les courber pour modifier leur aspect, car elles reprenaient immédiatement leur forme initiale quand on les lâchait, et aucune marque de manipulation ne subsistait sur leur surface.
- Il y avait aussi une fibre semi-métallique de très forte résilience que le colonel n'a pas réussi à couper avec des ciseaux. Elle avait d'étonnantes propriétés physiques, dont celle de produire une lumière intérieure.
- Tout comme se trouvait aussi un étrange objet muni de petits détecteurs électriques sur chaque côté, destiné semble-t-il, à être mis sur la tête des petits humanoïdes. Les scientifiques qui l'ont examiné n'ont pas réussi à déterminer à quoi il servait exactement, ni avec quelle énergie il fonctionnait, mais le colonel suppose qu'il pourrait s'agir d'un capteur d'ondes cérébrales, une sorte d'encéphalogramme capable de projeter des cartes.
- Un rapport faisait état d'un objet qui, à l'examen par les experts de la base de Wright Field, à Dayton, Ohio, s'est avéré être une arme qui projetait un rayon calorifique sans que le faisceau ne soit vu à l'oil nu. Il découpait très soigneusement certaines matières, comme un chalumeau, mais beaucoup plus finement. Plus tard, quand les cas de bestiaux mutilés de manière chirurgicale ont commencé à apparaître dans la presse, le colonel a supposé que cet objet pouvait être l'instrument avec lequel opéraient les "chirurgiens fantômes". Wright Field -actuellement Wright-Patterson AFB- était le Q.G. des services techniques et de renseignement de l'armée de l'air.
- La guerre froide n'a été qu'un prétexte pour permettre aux Etats-Unis et ses alliés, ainsi qu'à la Russie et ses satellites, de s'armer jusqu'aux dents en prévision d'une éventuelle guerre contre des envahisseurs venus de l'espace. (J'ai émis cette possibilité en 1994, dans Ovnis : Dossier secret, pp. 49 à 58, donc plusieurs années avant la divulgation de cette information).

Chacun pour soi
P. Corso confirme que le secret absolu sur les ovnis a été instauré par le gouvernement américain en 1947. Il prétend aussi que chacune des branches différentes de l'armée gardait jalousement ce qu'elle savait ou avait récupéré lors du crash de Roswell. Il semble, à l'entendre, qu'il n'y avait pas de coordination pour l'étude de tout ce qui avait été découvert, ne serait-ce que pour tenter d'exploiter de nouvelles technologies en commun. Du moins c'est ce qui se serait passé durant plusieurs années.
Tout cela peut sembler invraisemblable pour le lecteur non averti, mais il faut qu'il sache qu'en juillet 1947, au moment où le crash s'est produit, c'est l'Armée de terre qui avait en charge la sécurité des bases de l'Armée de l'air. Cette situation a changé seulement en 1948, selon P. Corso. Pour citer un exemple, le capitaine Sheridan Cavitt, responsable de la sécurité à Roswell AAF, qui a accompagné le major Jesse Marcel sur le site de débris découvert par le fermier Brazel, appartenait au CIC (Counter Intelligence Corps), organisme qui dépendait de l'Armée de Terre. De plus il avait un clearance (niveau d'accès au secret) supérieur à celui de J. Marcel. Autre élément intéressant à connaître, en 1947 il existait une unité très spéciale au sein de l'Armée de Terre, appelée I.P.U., Interplanetary Phenomenon Unit, appellation très évocatrice qui se passe de commentaire. J'ai fourni la preuve officielle écrite de l'existence de l'I.P.U dans Ultra Top Secret, pages 135 et 140, qui consiste en deux lettres de l'US Army, dont l'une est la réponse à une demande que j'avais adressée aux services de renseignement de cet organisme. D'après Philip Corso, les corps des passagers ont été examinés à l'hôpital militaire Walter Reed, comme déjà précisé, mais aussi à celui de Bethesda. Or celui de Bethesda était à l'époque géré par la Navy (marine de guerre). Ce qui revient à dire que les trois armes étaient impliquées dans l'affaire. Sans oublier les rivalités qui existaient entre certains services de renseignement à ce moment là. Comme le crash n'était pas reconnu officiellement, chaque organisme militaire en possession d'informations, voire d'objets ou de corps récupérés, a travaillé indépendamment des autres. C'est du moins ce qui ressort du livre du colonel Corso. Il cite notamment le fait que la Marine et l'Armée de l'air avaient en 1947 des programmes de recherches en technologies nouvelles pour améliorer leurs propres appareils aériens ainsi que leurs armements. Tout comme la marine espérait obtenir des avancées technologiques pour ses sous-marins, en particulier la nondétection par les radars ennemis. Chacune des deux parties, à l'en croire, voulait tirer la couverture à soi. Chaque département militaire espérait être le premier à faire une éventuelle découverte importante tirée des artefacts aliens, et surtout pas le second. C'est d'ailleurs ce que Philip Corso dit de son supérieur, le général Trudeau. Il cite une de ses phrases qui peut se traduire comme ceci en parlant des objets aliens qu'il conservait dans son bureau : "Gardez ceci pour moi, Phil. Les autres n'ont pas besoin d'en avoir connaissance".

Témoignage posthume
En octobre 2000, le fils du colonel, Philip Corso Jr., envoyait un témoignage concernant son père au chercheur Steven Greer, lequel l'a intégré dans l'un de ses livres. Il prétend que certains détails avaient été obtenus de son père alors que celui-ci savait qu'il allait bientôt mourir. Voici les plus notables de ces allégations :
- En 1957, peu après son affectation comme commandant du 552è bataillon de missiles, au Nouveau-Lexique, P. Corso a vécu une bien étrange expérience. Au cours d'une promenade dans le désert, il a décidé de visiter des cavernes de Red Canyon, près de l'immense terrain d'essais militaire de White Sands. Il y a rencontré un Alien. Il portait une sorte de casque au centre duquel un type quelconque de pierre était retenu par ce qui ressemblait à un bandeau.
- Quelque temps plus tard, toujours en 1957, les radars de son unité ont détecté un ovni qui manoeuvrait comme s'il voulait atterrir. P. Corso a fait décoller un avion de reconnaissance pour voir où il s'était posé, puis quand le renseignement a été obtenu, il est parti dans une jeep voir ce qu'il en était. Il a pu approcher de l'engin et même le toucher, ce qui l'a convaincu qu'il était bien matériel. Autour de l'engin, il a aussi remarqué des traces de pas. Puis l'appareil a décollé pour s'éloigner vivement en hauteur. Par la suite, il a parlé de cette observation avec Werner von Braun et Hermann Oberth. Il les connaissait fort bien pour avoir auparavant participé à l'opération Paperclip, laquelle avait pour but de récupérer des savants allemands spécialisés dans les V.1 et V.2.

Une machine volante vivante
Voici d'autres précisions :
- P. Corso a échangé des pièces métalliques aliens avec Wilber Smith, le responsable canadien d'un programme de recherches sur les ovnis pour son pays.
- Il a été chargé de mettre plusieurs généraux au courant de la situation créée par le crash de Roswell.
- Il a été convoqué par Dwight Eisenhover, lequel lui a demandé des informations sur les Aliens. Il a répondu : "Nous ne savons pas qui sont ces créatures, d'où elles proviennent, ni quelles sont leurs intentions".
- Grâce à un objet retrouvé dans l'appareil récupéré à Roswell, le laser a été mis au point à Fort Belvoir, (base de l'Armée de l'Air, non loin de Washington, D.C. où se trouvait basée une unité aux activités secrètes : le 1006è, puis le 1127è AISS (Air Intelligence Special Squadron).
- Le vaisseau Alien de Roswell se trouve maintenant à la base aérienne d'Edwards, en Californie.
- Les passagers formaient des parties intégrantes au système de propulsion, au dispositif de guidage, etc. Le vaisseau lui-même était aussi une entité vivante. Quand elle est morte, sa couleur bleue a viré au brun.
- Les combinaisons des passagers étaient faites du même matériau que la coque de l'appareil.
- Il y a neuf niveaux de secret au-dessus de la classification top secret.
- Le fameux film de l'autopsie commercialisé par un Anglais, est un trucage mis au point par une agence d'Etat américaine pour ridiculiser le crash de Roswell.
- Il y a eu d'autres crashes d'ovnis. Les savants allemands ramenés aux États-Unis lors de l'opération Paperclip ont affirmé que l'Allemagne en avait récupéré un durant la Deuxième Guerre mondiale.
- Un autre crash s'est produit en 1957 près de Corona, au Nouveau-Mexique.
- L'astrophysicien Carl Sagan était rémunéré par la CIA pour se gausser des ovnis. (Steven Greer ajoute dans son livre qu'il connaît deux collègues de Sagan, euxmêmes astronomes, qui ont confirmé cette information).

Que penser de tout cela ?
Nul doute que William Birnes, a introduit dans ses chapitres des données erronées pour certaines et très sujettes à caution pour d'autres. Il l'a d'ailleurs reconnu par écrit dans la revue UFO, dont il est devenu le producteur. Dès lors, ses lecteurs peuvent se demander jusqu'où il est allé pour parvenir à produire un "tapuscrit" de 300 pages. S'est-il seulement contenté de puiser de la matière première dans les écrits sujets à caution d'une certaine frange de l'ufologie américaine ? Ou a-t-il volontairement attribué au colonel Corso des révélations qu'il n'a jamais faites ? Et que faut-il penser de ce que Philip Corso junior a divulgué ? A-t-il volontairement grossi, voire inventé, de prétendus aveux recueillis sur le lit de mort de son père ? Ce pourrait-il qu'il ait agi ainsi naïvement dans l'espoir de contrer les chercheurs qui présentent l'ancien colonel comme un agent de l'intoxication gouvernementale ? Une chose est sûre : ce livre contient des bourdes et des exagérations manifestes, tous les chercheurs sont d'accord sur ce point. Dans le même temps, il s'y trouve des éléments plausibles mêlés à d'autres empreints de suspicion, mais faire le distinguo entre ce qui peut être vrai de ce qui doit être faux reste une question d'appréciation personnelle. Donc le lecteur est invité à se forger sa propre opinion.
Quoi qu'il en soit de cette affaire, que le lecteur de Top Secret soit bien persuadé de ceci : les ufologues n'ont nul besoin du contenu de ce livre pour se convaincre de l'existence des ovnis en général, du crash de Roswell en particulier, ainsi que de la politique de secret imposée par les gouvernements, à commencer par celui des États-Unis. En effet, ils ont collecté suffisamment de témoignages autrement plus crédibles que ce qui figure dans le livre de W. Birnes. Ce sont ces données patiemment réunies depuis cinquante ans par des gens sérieux qui peuvent le convaincre que la censure sur les ovnis est bien réelle, qu'un événement de grande ampleur s'est produit au début de juillet 1947, et qu'il s'agit d'un problème extrêmement important auquel l'humanité est confrontée. D'ailleurs mes deux articles précédents publiés dans Top secret n° 7 et 8 vont tout à fait dans ce sens.

Jean Sider : Pour écrire à l'auteur contacter la rédaction : roch@topsecret.fr

J.S. - TOP SECRET N°10 > Décembre-Janvier > 2004
 
   

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