Puerto Rico - Zone Ultra Sensible 4

Les témoignages interdits

Cet article est le quatrième d'une série, au cour de laquelle nous allons tenter de décrire la situation spectaculaire que vivent au niveau ufologique les habitants de Puerto Rico, territoire hispanique des USA. Cette île de 959 km², avec ses îlots attenants, connait des évènements sans pareil dans le monde au niveau des observations d'ovnis. Cette situation étant très méconnue en France, nous avons pris contact avec des groupes d'ufologues au cour de la tourmante depuis plusieurs années. Avec le temps, la confiance s'est instaurée, et ces chercheurs courageux, ces enquêteurs de terrain sont peu à peu devenus nos amis. Beaucoup de spécialistes penchent pour l'existance de vastes bases aliens sous-marines et souterraines dans et autour de Puerto Rico.

Pour parler de cette situation unique au monde, nous avons choisi de citer la plupart du temps le journaliste et ufologue mondialement connu, Jorge Martin, de Puerto Rico, lequel nous a aimablement autorisé à nous référer à son travail accompli sur place depuis plus de 30 ans. Dans le dernier article, j'ai décrit les phénomènes inquiétants qui se déroulent autour des installations radars ROTHR de la petite île de Vieques. J'ai ainsi fait le rapprochement entre l'installation des Radars, la répartition des antennes selon un plan bien spécifique, et l'observations d'ovnis et de nombreuses anomalies. Aujourd'hui nous allons poursuivre l'étude de ce dossiers à travers des témoignages édifiants.

Comme nous vous l'avons déjà expliqué, l'île de Vieques était encore il y a peu, aux deux tiers, une base militaire inaccessible au public. De fait, les 9.000 habitants cantonnés dans le centre de l'île souffraient de cette situation pour toutes sortes de raisons. L'une d'elle, et pas des moindres, tenait au fait que les parties de l'île réservées à l'armée étaient très proches des zones habitées. Or, en dépit d'une dangereuse promiscuité, ces terrains militaires servaient de zone d'essai de bombardements. Cela entraînait naturellement des nuisances susceptibles de mettre en danger la santé même de la population. Le décor une fois dressé, nous allons à présent vous faire part du témoignage (un parmi tant d'autres recueillis par notre ami Jorge Martin) de Monsieur Ismael Camacho. Durant 28 ans, cet homme a été garde de sécurité et superviseur au Poste d'Observation n°1 de la Navy au Cerro Matias. En plus de ses fonctions de surveillance et de sécurité, il était également en charge des communications téléphoniques pendant les exercices de bombardements. Voici ce qu'il raconte.

1er témoignage de Mr Camacho - Camacho (d) et Jorge Martin (g)

"Cette nuit d'été 1982, aux alentours de 22h30, des essais de bombardements avaient lieu sur la zone. J'étais à mon poste, en compagnie d'autres gardes et de plusieurs officiers de la Navy. Il y avait toujours deux officiers de la Navy US présents lors de tels exercices, un capitaine et un lieutenant. Il y avait aussi du personnel de La Compagnie Raytheon pour coordonner les services du radar, ainsi que quelques hommes en civil. Bref, plusieurs jets de la Navy procédaient à des bombardements sur le champ de tir cette nuit-là. Et puis soudain, une lumière vive est apparue haut dans le ciel juste au-dessus du lagoon Anones. Elle était circulaire et large avec plusieurs lumières de différentes couleurs tout autour. C'était complètement silencieux. Puis, nous avons vu un rayon de lumière bleue sortir du dessous en colonne lumineuse. Ce rayon est descendu jusqu'au lagon. Inutile de vous dire que la présence de cet objet totalement inattendu nous a tous surpris. L'engin avait plusieurs fenêtres dans sa partie médiane avec une série de lumières de différentes couleurs, jaunes, bleues. Des tons rougeâtres étaient visibles en rotation à l'intérieur. Certaines lumières d'un vert très brillant étalent plus constantes que d'autres. L'objet ressemblait à une soucoupe avec un dôme vert argenté très lumineux. Comme il continuait de descendre, les officiers de la Navy ont stoppé toutes les opérations en cours. Les jets sont restés dans la zone en faisant de grands cercles, surveillant apparemment la situation. L'objet s'est alors immobilisé juste au-dessus de la surface du Lagoon Anones. On a pu l'observer durant une bonne demi-heure. Enfin, à 23 heures, ses lumières les plus grosses se sont brusquement éteintes, laissant juste les petites lumières colorées allumées en rotation à l'intérieur.
À ce moment-là les officiers de la Navy nous ont ordonné d'arrêter notre travail, de signer nos cartes et de quitter les lieux. Plus tard, lorsqu'ils nous ont laissé rentrer chez nous, ils nous ont dit de ne parler à personne de ce que nous avions vu cette nuit-là. C'était Top Secret et classifié. Ils ont ordonné aussi aux jets de retourner sur leurs porte-avions. C'est vraiment étonnant. Les officiers de la Navy auraient dû demander du soutien au porte-avion ou à la base de Roosvelt Roads pour essayer au moins de déterminer la nature et les motivations de cet intrus exceptionnel. Camacho pointe le lieu de l'observation avec son stylo.
En général, lorsqu'on repère un intrus dans la zone, une alerte est donnée et les avions de chasse interviennent pour l'intercepter. C'est une procédure classique de sécurité que j'ai pu observer plusieurs fois. Or, cette nuit-là les officiers de la Navy sont restés étrangement calmes. Ce comportement m'incite à penser qu'ils savaient ce à quoi ils étaient confrontés. Ils semblaient savoir à quoi correspondait cet engin et j'ai même l'impression qu'ils avaient peut-être établi une communication avec ceux qui le pilotaient. L'objet a finalement atterri sur la rive droite du Lagoon Anones qui est au centre du site de bombardement. Comme il faisait nuit et que nous étions à environ deux miles du Cerro Matias, nous n'avons pas pu voir si quelqu'un est entré ou sorti de l'engin. Nous n'avions pas de jumelles et nous n'avions pas le droit de monter dans les toureiles d'observation. En fait les seuls à posséder des jumelles, des jumelles à infrarouge, c'était les officiers de la Navy. S'il y a eu du mouvement là-bas, autour de l'engin, ils ont dû le voir. Tout ce que je sais, c'est qu'on ne nous a jamais expliqué pourquoi nous n'avions pas le droit d'utiliser ces jumelles à infrarouge. Tout cela, et notamment leur comportement face à une telle situation, semble indiquer que ces hommes savaient que ce genre de "choses" arrivait ou pouvait arriver dans cette zone. Une chose est sûre, l'engin était énorme. Nous étions à une distance de 3 km et même à cette distance il semblait faire 10 à 15 mètres de diamètre. Il était donc très grand. Je dois dire que sa taille m'a beaucoup impressionné.
Nous ne savons pas si les officiers sont descendus jusqu'à l'objet. Evidemment, quand nous sommes revenus au travail le lendemain matin, l'ovni n'était plus là. Nous avons voulu faire un tour sur le lieu de l'atterrissage mais des hauts gradés de la Navy présents nous l'ont interdit. Nous nous sommes donc abstenus par peur des représailles car nous risquions vraiment de perdre notre travail. Du coup, nous n'avons même pas osé poser des questions sur l'incident. Il est notoire que la Navy n'aime pas les gens bavards et qui posent des questions. Au moment d'être engagés, nous avions signé des clauses de confidentialité vis-à-vis de tout ce que nous pourrions voir pendant nos heures de travail. Si vous posiez des questions, ils vous harcelaient et pouvaient vous renvoyer. Aussi nous n'avons pas dit un mot et nous avons tout gardé pour nous. Nous ne discutions de cet évènement qu'entre nous et nous attendions pour cela que les officiers soient absents."

2ème témoignage de Mr Camacho

Lors d'une autre rencontre, Mr Camacho confie à Jorge Martin qu'il a été témoin d'un autre événement extraordinaire se déroulant au Cerro Matias. Ce matin-là, il était avec son collègue, le père du maire de Vieques, l'Honorable Damasco Serrano, Les deux hommes ont vu un curieux objet se déplaçant très vite à la surface de la mer. Intrigués, ils ont pris un véhicule et se sont rendus à El Yayi aussi vite qu'ils ont pu. Cette hauteur représentait un poste d'observation idéal.
Reste de bombes à el Yayi Bay, île de Vieques ->
"C'était quelque chose de très rapide sur la surface de l'eau, raconte Mr Camacho. Nous n'avons pas pu l'identifier. Ce n'était ni un bateau, ni un sous-marin, rien de ce que l'on connait. Cela semblait transparent, comme si c'était composé d'une matière cristalline ou translucide. Cela ne faisait aucun bruit. Nous n'avons pu voir aucun équipage à l'intérieur et l'engin ne laissait aucune trace derrière lui. Finalement il a disparu vers l'Est. Je ne peux écarter la possiblilté d'une sorte de prototype marin de la Navy ou d'une sorte de nouvelle arme en test. C'était peut-être même un vaisseau furtif. Mais pour moi cela n'avait rien à voir avec tout ça. C'était quelque chose que je ne peux toujours pas expliquer". Quelques jours plus tard, un matin vers 9 heures, Mr Camacho conduisait le camion citerne vide d'eau depuis le Cerro Matias. Il devait le remplir en contrebas au Camp Garcia puis revenir. À un endroit nommé Cerro Tamarindo, il a vu quelque chose qui a traversé la route à grande vitesse.
"Cela avait une forme humanoïde, semi-lumineuse d'environ 1m 80. Il avait une tête, des bras, des jambes. Il a traversé la route très vite de droite à gauche et il est entré dans des buissons. Mais ce qui est étrange, c'est que vous pouviez le voir bouger très vite par séquences fragmentées, un peu comme lorsque vous voyez des mouvements affectés par une lumière stroboscopique, cette sorte d'effet... Quand j'ai vu cela, je suis vite parti ne sachant pas trop ce que je risquais. Une fois au Camp Garda, j'ai rempli la citerne d'eau et puis je suis retourné au Cerro Matias.
Sur le chemin du retour, je me suis arrêté la ou j'avais vu la créature et j'ai regardé partout. Je suis finalement tombé sur une zone de buissons écrasés de façon circulaire, comme si quelque chose de lourd s'était posé là. Il n'y avait pas de traces menant au cercle ou en sortant. Ce qui avait écrasé les buissons ne pouvait venir que du ciel. Avais-je surpris quelque chose en passant la première fois avec mon camion ? Plus tard, je suis revenu sur place avec un de mes collègues, Pablo Delerme. Ensemble nous avons examiné le cercle de buissons écrasés. Mais nous n'avons rien trouvé d'autre."
Il faut savoir que Mr Camacho est un vétéran de la Guerre du Golfe. Lors d'un autre entretien avec notre ami journaliste et chercheur Jorge Martin, il a prétendu avoir vu à plusieurs reprises, depuis ce Poste d'observation n°1, de nombreux globes de lumière blanche, venant du ciel et atterrissant au lagoon de Puerto Diablo. D'autres personnes ont pu corroborer son témoignage car à chaque fois, il se trouvait en compagnie de plusieurs collègues. Ces globes de lumière restent visibles d'une demi-heure à une heure entière, grossissant puis rapetissant jusqu'à disparaître. À chaque fois, les consignes sont très claires. Ordre est donné au personnel de la Navy de ne pas regarder ces choses que l'on présente comme des expériences laser. Mais personne n'y croit, pas même les ingénieurs... Mr Camacho est très loin d'être le seul à rapporter de tels témoignages. Jorge Martin en a d'ailleurs recueillis des centaines uniquement pour cette zone, que ce soit au sujet d'observations d'ovnis ou pour rapporter la rencontre avec d'étranges créatures circulant dans la jungle.
Certains cas sont réputés très sérieux. Il y a notamment le cas de Mr Reynaldo Calzada qui a été superviseur des gardes de sécurité des bases de la Navy à Vieques pendant 30 ans. Il y a aussi ceux de Mr Regalado Pérez, de Gerardo Santiago et de bien d'autres. Nous aurons l'occasion d'y revenir. Sachez que cela n'arrive pas seulement dans la petite île de Vieques mais bien un peu partout dans la plus grande île de Puerto Rico. Ainsi, par exemple, existe-t-il des témoignages similaires ayant pour décor le grand observatoire astronomique d'Arecibo, observatoire qui appartient à l'université de Corneli.

Ovni au-dessus d'Arécibo

Ainsi, il y a le témoignage de l'officier Pedro Pérez en 2005. Cet homme affirme avoir vu pendant qu'il conduisait sa voiture sur la route 635 "...un artefact volant très bizarre" qui sortait de la zone du Radio Observatoire d'Arecibo et se dirigeait vers le village de Lares. Pedro Pérez était en compagnie de son fils. Tous deux ont vu un grand objet silencieux suspendu dans le ciel dans la partie Sud de l'Observatoire. Ce qui est extraordinaire, c'est que l'objet était parfaitement lisse, une énorme boule métallique argentée, sans aucune structure visible, fixe et sans mouvements dans le ciel. Au bout d'un moment, l'anomalie a repris sa route...
Un autre officier, José Vélez, déclare qu'il est fréquent de voir des sphères lumineuses légèrement bleuâtres s'approcher de l'Observatoire. Elles restent stationnaires au-dessus de la zone, diminuant et augmentant leurs tailles. José Vélez pense que ces modifications apparentes sont dues à des effets d'optique et qu'en fait les objets s'approchent ou s'éloignent. Selon lui il s'agit forcément d'ovnis. En fait, il a définitivement renoncé à leur trouver une explication. Tout ce qu'il pense savoir reconnaît-il, c'est que ces lumières agissent et se comportent sous le contrôle d'une intelligence.
Enfin, il est important que vous sachiez la chose suivante. En dépit du fait que les scientifiques de l'Observatoire continuent de nier l'existence du phénomène Ovnis, un mémo interne officiel, en date d'Octobre 1991, émanant de l'Agence de Défense Civile de l'État de Puerto Rico, aujourd'hui appelée Agence pour la Supervision des Urgences (Agenda para el Manejo de Emergenclas) et qui avait alors pour Directeur le Colonel José A. M. Noua, signalait clairement que "du personnel du Radio Observatoire était en train de participer à une étude secrète menée par différentes agences militaires et de sécurité ainsi que par différentes agences de l'état, en relation avec le taux élevé d'évènements de type Ovnis ayant affecté l'île." Ce mémo souligne même emphatiquement que ce qui se passait à Puerto Rîco est "...quelque chose de véritable..." "era algo verdadero." Apparemment ce "quelque chose" continue !

Traduction et adaptation de Vincent Guerene : roch@topsecret.fr
RÉFÉRENCES :
- "Manifesto Ovni de Puerto Rico" Eng. Sebastian Robiou, 1977, Punto y coma.
- "Guardias de seguridad del Radio Observatorio de Arecibo revelan la presencia de Ovnis" Jorge Martin, Enigmas del Millenio N°7.
- "Vieques Caribbean Ufo cover-up of the third kind", Jorge Martin, Cedicop, 2001, Puerto Rico.
- "Evidencia Ovni magazine" (1 à 23), Puerto Rico.
- "La batalia de Vieques" Prof. Arturo Mélendez, Editorial Edil, 1989, PR.

V.G. - TOP SECRET N°26 > Août-Septembre > 2006
 
   

Copyright © 2004 - C.S.M.