Le 28 janvier 1994, alors que le vol 3532 à destination de Londres survole la région parisienne, l'équipage signale la présence d'un objet inconnu dans le ciel qui disparaîtra sans laisser de traces. Principal témoin, le Commandant Jean-Charles Duboc, ancien commandant de bord, pilote depuis 1979. À son actif, plus de 15.000 heures de vol. "J'ai pris ça comme une démonstration de puissance technologique d'une civilisation extraterrestre".

Il est 13:12, l'avion vole à une altitude de 11.000 m, il n'y a aucune turbulence météo. L'observation ne durera qu'une minute. "J'ai vu ce que j'ai identifié comme une énorme lentille rouge sombre avec des bords flous". L'objet volant mesurait environ 500 m de diamètre et se situer à près de 45 km de l'avion. Mais les membres de l'équipage ne détectaient aucune perturbation sur leur tableau de bord.
"Ils ont informé la tour de contrôle, et après moult péripéties, le témoignage nous est parvenu, et ensuite, on a récupéré le témoignage des contrôleurs radar qui nous ont permis d'associer le contrôle radar avec les témoignages. Il y avait une concordance. On a essayé d'interpréter cet objet et on n'a jamais pu dire c'est un avion, c'est un ballon, c'est un phénomène météorologique. Dans l'absolu, c'était la première fois où on avait un ovni officiellement enregistré en France et qui appartenait à la catégorie des ovnis, puisque que ovni voulant dire objet volant non identifié alors que tous les cas qui sont recueillis par des gendarmes sont des phénomènes aérospatiaux non identifiés. C'est-à-dire ce sont des témoignages verbaux mais qui n'ont pas la valeur de ce cas-là", Jean-Jacques Velasco, Ingénieur au CNES (Centre National d'Études Spatiales).

Pour les scientifiques c'est un scoop : un témoignage humain conforté par des radars. Depuis, silence. Aujourd'hui, on sait qu'un pilote sur 10 dit avoir été témoin d'un phénomène de ce type. On dispose à présent de 220 observations visuels confirmées par des données radars, mais le sujet reste tabou, on ne sait rien de plus.