Quelques histoires célèbres, sur lesquelles les enquêteurs continuent de se casser les dents. Nous vous les livrons telles quelles ont été reconstituées à partir des temoignages.

1976, TÉHÉRAN, IRAN.
Encore un appel à propos d'un objet brillant dans le ciel ; le quatrième en moins d'une heure. Cette fois, Hossain Pirouzzi, chef de tour de contrôle de l'aéroport de Téhéran, se saisit de ses jumelles... et observe, lui aussi, quelque chose d'étrange. Le radar de l'aéroport étant en maintenance, il alerte l'armée.

Ainsi, le 19 décembre à 1h30 du matin, un avion à réaction biplace, un Phantom F4, part intercepter l'intrus. À 45 km de l'engin, ses instruments de communication tombent en rade. Plus d'interception possible, le F4 fait demi-tour vers sa base. Et récupère alors l'usage de sa radio. Un second F4 prend la relève. Son pilote, Parviz Jafari [notre photo], ne peut décrire la forme de l'ovni tant ses lumières clignotantes, bleues, vertes, rouges, jaunes et orange, l'aveuglent, mais le copilote observe l'engin au radar. Le F4 s'approche quand soudain, un objet plus petit et brillant se détache de l'ovni et fonce sur l'avion de chasse. Se sentant agressé, Jafari envisage de tirer un missile mais il constate que son panneau de commande de tir est éteint. Ses moyens de communication semblent hors d'usage. Seule solution ; la fuite. Le petit ovni le poursuit, s'approche, coupe sa trajectoire... et finalement retourne fusionner avec le gros. Peu après, un nouvel objet quitte le gros pour plonger vers le sol ou il semble se poser en projetant une lumière violente. Si violente que l'équipage du F4, aveuglé, devra attendre un moment le recouvrement de sa vision de nuit pour atterrir sur une piste de l'aéroport... Le lendemain, on recherchera des traces au sol. En vain. D'où vient cette histoire ? D'un rapport transmis par l'armée iranienne au ministère de la Défense des États-Unis. Et de Parviz Jafari, le pilote du second F4 qui, à partir de 1994, a donné des conférences de presse, notamment aux États-Unis.