Les OVNI et le sel

Lors de mes premiers pas sur ce long chemin épineux des OVNI, j'avais assité un dimanche de l'année 1970 à Saint-Denis-Les-Rebais, en Seine et Marne, à une réunion du GEOS (Groupe d'Etude des Objets Spatiaux). J'y découvris un livre surprenant du Canadien Henri Bordeleau intitulé "J'ai percé le mystère des soucoupes volantes", paru aux éditions "Nefer enregistrée", en janvier 1970. Selon l'auteur, chaque observation d'OVNI était en rapport direct avec la présence de sel dans le secteur !

La théorie de Henri Bordeleau

À la page 223 de son livre, Henri Bordeleau affirmait : "Partout où on a observé des concentrations de soucoupes il y a du sel : la tête du fleuve Amazone, la mer des Sargasses, les états du Michigan et de l'Ohio, le sud de la province d'Ontario, les dépôts de sel gemme de la Lorraine en France et la vallée de la Salz, près de Rennes-le-Château dans l'Aude. La présence de sel dans le sous-sol de certaines régions coïncide toujours avec les atterrissages répétés et prolongés dans ces régions"...
Poursuivant son raisonnement, l'auteur ajoutait ainsi aux pages 237 et 238 : "L'état américain du Nouveau-Mexique, on s'en souviendra, fut le témoin de très nombreux passages de "bolides verts" pendant les années 1948, 1951 et 1954. Les dépêches émanaient presque toujours d'Albuquerque, ville située en plein centre des grandes salines de l'ouest américain. Plus au sud, on trouve Las Cruces. La rivière Salado se jette dans le Rio Grande qui l'arrose et on peut voir, non loin, la rivière Salt Creek et le pic de Salinas, près des grands lacs salés desséchés, à l'est, d'autres grands boisons de Salt Flat s'étendent pas très loin des cavernes de Carlsbad".
Un chapitre entier, de la pages 199 à 217, concernait le phénomène des bolides verts, et... des fameux "Triangles Volants" ! À la page 300, l'auteur avançait : "Il est probable que les journaux, à la fin des trois mois qui suivront les arrivages des "bolides verts", rapporteront que des gens ont observé dans le ciel le passage généralement très lent de "triangles" ou de "losanges "lumineux".

Aujourd'hui avec le recul, nous pouvons constater l'étonnante similitude de cette description de Henri Bordeleau, à propos des déplacements des triangles, avec celles des nombreux témoignages liés à la vague des triangles belges, survenue à la fin de l'année 1989, témoignages faisant souvent mention de l'extrême lenteur des objets observés. Mais pourquoi le sel ? ... quel rapport avec les ovnis ? ... Dubitatif, je décidais tout de même d'aller explorer à mon tour cette piste du sel...

Coïncidence, ou incroyable confirmation ?

Mon premier étonnement fut de découvrir dans le livre de Jean-Pierre Chambraud "La Corse Base d'OVNI" (éditions Du Rocher 1979), les propos du contacté Corse Michel-Ange Mozzigonacci, du village de Loréto. Page 123, celui-ci affirmait en effet au sujet des ovnis : "Ils utilisent un produit tiré du sel de mer ".
Le contacté Michel-Ange, qui vit près du Golfe de Propriano, aurait commencé à assister à des manifestations d'ovnis, dés le mois d'août 1976 ! Mais avait-il lu le livre du canadien Henri Bordeleau paru en 1970 ? Un autre élément allant dans le sens de la surprenante théorie de Henri Bordeleau allait venir de la consultation du livret "le sel", n°339, aux éditions "Que sais-je ?" C'est ainsi que j'appris à la page 122 que le sel est également utilisé comme engrais, en particulier "dans la culture de la betterave sucrière".
Ce dernier point me fit penser à la question insolite que les enquêteurs Hohman et Jackson posèrent à Betty et Barney Hill, un couple rendu célèbre à la suite de leur enlèvement par des extraterrestres. Cette question avait retenu mon attention à l'époque. Les deux hommes demandèrent en effet à Betty quel genre d'engrais elle utilisait...

Autre élément intéressant

Il y a du sel ignigène en Belgique, à Jemeppe dans la région de Namur. Il se trouve que cette région fut le théâtre de nombreuses observations d'ovnis. La plus célèbre remonte à l'année 1955 ; il existe trois photographies sur ce cas. Les autres témoignages se rapportent à l'année 1989 durant la grande vague des triangles belges. La présence de sel aurait-elle un rapport avec tout ça ?... Rappelons qu'en Lorraine, une région à sel là encore, un "triangle" quasi identique à ceux de la vague belge fut observé le 8 décembre 1977, à Brettnach, Moselle.
Mais revenons un instant à la revue "Que sais-je ?". Dans le chapitre "le sel et l'organisme humain", on peut lire que le sel est indispensable à la vie. Page 23 : "La majeure partie du sodium, non fixé dans les os, se retrouve dans les différents liquides qui circulent dans le corps humain... Il intervient dans la régulation de la pression et du volume sanguins." Page 24 : "Enfin, l'ion sodium, principal facteur physiologique du sel, permet la transmission de l'influx nerveux (impulsion électrique créée par les changements de polarisation à la surface des nerfs, induits par les échanges entre ions sodium et potassium au travers de cette membrane). De ce fait, le sel joue donc un rôle capital à la fois au niveau du cerveau (transmission des ordres et réception des informations au travers des neurones) et au niveau du cour..."
C'est peut-être une autre "coïncidence", cependant je ne peux m'empêcher de penser au fameux dossier des mutilations de bétail. Chacun sait en effet que les animaux mutilés sont à chaque fois vidés de leur sang. Or, en Mars 1967, année des premiers cas de mutilations, une camionnette de la Croix-Rouge transportant du sang, faillit être enlevée par un OVNI, aux USA, Ouest Virginie, secteur de Euntington ! Voir à propos de ce cas, l'étude de Jean Sider sur les mutilations animales, parue dans un numéro spécial de la défunte revue "Ufologia" n°17, 1er trim.79, page 22.
Le sel contenu dans le sang représenterait-il un quelconque intérêt pour les ovnis ?
En France, les régions à sel sont nombreuses, et coïncident souvent avec des observations d'ovnis : les côtes méditerranéennes, par exemple, où en été 94, il y eut une vague d'ovnis dans l'Hérault. Or, dans le département voisin de l'Aude, il y a trois salins (Gruissan, La Palme et Sainte Lucie) ! N'oublions pas également la petite rivière de La Salz, proche de Rennes-le-Château et du mystérieux Pic de Bugarach. À cet endroit, à côté de Sougraigne, un OVNI avait atterri il y a quelques années.
Notons également qu'un salin est présent à Porto-Vecchio, Corse du Sud. Cette ville est située seulement à 40 km, sur un même alignement, que la région de Sartène, où demeure le contacté Corse Michel-Ange ! Du sel, on en trouve encore dans la région de Manosque. Or, Manosque est tout près de... Valensole ! L'affaire de Valensole en 1965, est un des cas d'atterrissage les plus connus de l'ufologie française. (Ndlr : Maurice Masse, le témoin de ce cas extraordinaire, nous a quittés en mai 2004.)
Dès 1970, dans son ouvrage, Henri Bordeleau citait l'embouchure du fleuve Amazone, comme région à sel. Or, Jacques Vallée a enquêté sur place dans ce secteur, à propos de la fameuse vague de Colares en 1977, vague durant laquelle des ovnis avaient blessé de nombreuses personnes. (TOP SECRET n°6)
La ville de Salins, en Seine et Marne, près de Montereau, fut également le théâtre d'un spectaculaire atterrissage d'ovni, le 26 février 1982, au-dessus de la sépulture gauloise principale de Salins !

Un autre élément peut être versé au dossier. Il nous vient d'un article de "Science & Nature n°66 d'avril 1989. A 3600 m d'altitude, le salar de Uyuni est le plus grand et le plus haut désert de sel du monde. Cette banquise salée, longue de 170 km du nord au sud et de 130 km d'est en ouest, est la plus grande réserve de sel de la planète. Les seules cartes à une échelle utilisable de cette zone appartiennent à la NASA qui refuse de les diffuser. Etrange... D'autant que d'après cette administration emblématique, le salar de Uyuni serait le seul lieu d'où on peut lire un journal posé sur le sol par photo-satellite.

Voici encore un exemple, en guise de clin d'oil. De très nombreux témoignages, rapports et documents relatifs aux ovnis émanent du Nouveau-Mexique, une zone particulièrement salée.
En juillet 1947, il y eut le fameux crash de Roswell, dont nous avons beaucoup parlé dans TOP SECRET. Or, le livre "l'eau dans le monde", éditions Larousse, paru en 1970, présente justement une usine pilote à Roswell, une usine de... dessalement !

Enfin, que dire du lac salé au cour des installations de la mystérieuse base secrète connue sous le nom de "zone 51" ?

 

Conclusion

C'est ainsi qu'à force de recherches et de recoupements, je découvrais une masse d'informations appuyant la thèse du chercheur canadien. Je ne citerais qu'un dernier exemple puisé dans la revue française "Lumières dans la nuit".
Dans le numéro 198 d'octobre 1980, on trouve un article intitulé : "Deux Humanoides à Las Salinas (Argentine)". Plusieurs témoins, médusés, assistèrent à l'intrusion de deux humanoïdes dans un magasin ! Ils se matérialisaient et se dématérialisaient... Les témoins reçurent des messages par télépathie... L'article précise dans son inventaire quelques détails troublants. Industrie : du sel, à 50 mètres du magasin. Rivière : Las Salinas, à 200 mètres de l'incident. Deux semaines auparavant, des lumières étranges furent aperçues par des témoins au-dessus de l'établissement salin.

LE SEL DANS L'INDUSTRIE
Le livret "le sel" aux éditions "Que sais-je" nous apprend un autre détail qui peut avoir son importance. Page 25, on peut lire en effet que le sel est une matière première de base de la grande industrie chimique.
Corps simple - Le sodium est le plus courant des éléments alcalins ; ce métal mou est peu employé en fonderie, mais il sert à fabriquer du plomb tétraéthyle qui améliore l'indice d'octane des carburants. Il s'utilise comme fluide caloporteur dans certains réacteurs nucléaires ; et, à l'état de vapeur, pour la fabrication d'éclairages. Le sodium, qui tend à perdre son électron périphérique, est présent dans la nature sous forme de sels. Le chlorure de sodium est concentré dans les gisements de sel gemme et dans l'eau de mer à raison de 32g/l. Il joue un rôle clef dans l'industrie chimique. Le carbonate s'extrait de certains lacs salés. Il s'utilise dans l'industrie du verre et de l'acier. Les sulfates et les nitrates existent aussi à l'état naturel. Les autres sels se préparent par voie chimique. Le sodium est très oxydable ; l'hydroxyde - soude caustique - est une base minérale de premier choix. On peut aussi obtenir des hydrures ou des sulfures.
Symbole : NA - Numéro atomique : 11 - Masse atomique : 22,99 - Point de fusion : 97,5°C. - Point d'ébullition : 880°C.
Les ovnis utiliseraient-ils des propriétés du sel dont les potentiels nous auraient échappé ?

Pour écrire à l'auteur : Christian Macé : e.marcelvincent@wanadoo.fr

Christian Macé - TOP SECRET N°15 > Oct-Nov > 2004
 
   

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