Des Militaires Américains Rencontrent des Aliens au Cambodge

Un officier en retraite des forces spéciales de l'armée américaine déclare qu'en 1971, lors d'une mission secrète au Cambodge, lui et sa compagnie ont fait une terrifiante rencontre avec des humanoïdes aliens - suivie d'un sinistre rapport à la CIA et MJ-12.

À ce qu'on prétend, depuis au moins la présidence de Truman, le gouvernement des États-Unis est au courant des ovnis, de leurs occupants et de leur technologie avancée pouvant interrompre un circuit électronique. D'après quelques militaires bien introduits, au tout début des années 50 les États­Unis ont agressivement tenté d'abattre des disques. Des récupérations de disques qui s'étaient écrasés et d'êtres non humains ont été décrites dans les années 40, 50 et au-delà. Tout signe d'opération de récupération était gardé doublement secret sous la couverture de "ballons-sondes" et marqué de la règle du silence dans l'intérêt de la sûreté nationale.

Leonard Stringfield, chercheur de longue date sur les ovnis (depuis son passage dans l'année de l'Air américaine) m'a dit avant de mourir, que personne ne saurait jamais combien de pilotes nous avons perdus alors qu'ils obéissaient aux ordres d'abattre les disques. Notre première agression était-elle une provocation appelant une vengeance extra-terrestre ?
Dans le courant des années 70 il fut clair que les aliens interagissaient, non seulement avec les sites de missiles nucléaires mais aussi avec les animaux, les plantes et les humains partout dans le monde, que les gouvernements en soient informés et consentants ou non. C'est Peter Bostrom, lors d'une conférence que j'ai donnée dans le Middle West en 1990, qui m'a parlé d'une extraordinaire rencontre militaire avec des entités non humaines à la peau grise. (Bostrom est un vétéran de la guerre du Viêtnam, en service actif dans l'armée des États·Unis de 1969 à 1971 et qui porte depuis longtemps intérêt aux phénomènes non ordinaires.)

Bostrom m'a tendu plusieurs pages dactylographiées, disant : "Lisez ça. C'est une des conversations les plus étranges que j'aie jamais eue avec quiconque dans ma vie. Si vous voulez l'utiliser pour votre travail, vous avez ma permission".
Le sujet était une rencontre d'aliens pendant la guerre du Viêtnam. C'est un parmi plusieurs témoignages oculaires que j'ai reçu d'hommes décrivant que, pendant leurs déplacements respectifs dans l'Asie du Sud-Est, ils ont vu des disques d'argent ronds et des êtres gris. Quelques hommes, disant bien connaître de l'intérieur les services de renseignements, ont suggéré que les extraterrestres ont secrètement aidé les États-Unis durant la guerre. D'autres ont laissé entendre que les non-humains utilisaient la violence de la guerre pour couvrir une récolte alien de tissus et d'éléments génétiques animaux et humains.
Le récit suivant décrit une violente interaction entre des G.I. du Viêtnam et des êtres non humains au cours de laquelle un humain a attaqué et un non-humain a répliqué avec retenue. Cet événement indique également qu'il y a une réponse immédiate, agressive, intimidante et bien planifiée des services de renseignements américains pour "contrôler" les témoins oculaires d'ovnis, spécialement ceux assez responsables pour mener les hommes au combat mais ne faisant cependant pas partie du programme des "initiés du gouvernement qui ont connaissance des entités non humaines.

INTRODUCTION DE L'INTERVIEW ENREGISTRÉE DE PETER BOSTROM

"Ce qui suit est une conversation que j'ai enregistrée au milieu des années 80, avec l'autorisation d'un officier en retraite des forces spéciales militaires. Il a servi en Thaïlande durant la guerre du Viêtnam. Son entrainement spécial était en électronique.
À l'époque de cette conversation, "Joe" (sur sa demande son vrai nom n'est pas mentionné) était en retraite et reparait des postes de télévision, des magnétoscopes et autres pièces d'équipement électronique dans une ville du Middle West. Voici le récit de sa rencontre avec plusieurs EBE (entités biologiques extraterrestres) et leur véhicule spatial.
"À la différence d'autres relations innombrables de rencontres aussi étranges avec des extraterrestres, ce récit est peut-être encore plus intéressant parce qu'il a eu lieu dans les temps de la guerre, au Cambodge - théoriquement hors de la zone des troupes. De plus, il est fait mention de MJ-12 comme d'une entité du gouvernement impliquée dans la collecte d'informations sur les objets non identifiés dans l'espace aérien de et autour de la Thaïlande, et il montre à quel point le gouvernement est déterminé à tirer autant d'informations que possible sur le sujet. Et également, il est fait mention d'une autre étrange rencontre dans le même secteur.
"J'ai parlé avec Joe à plusieurs reprises et pendant plusieurs semaines. Quand il parlait de sa rencontre il ne changeait jamais l'histoire et je crois qu'il veut en faire un récit vrai, comme il a vu les choses se produire. Comme mes conversations avec lui duraient encore en 1985, il me dit qu'un de ses amis officier encore en service l'avait contacté et lui avait dit qu'il pouvait parlet librement de sa rencontre avec les extra-terrestres au Cambodge et de toute autre chose à ce sujet. Il dit que l'officier lui avait dit : "De toute façon, le grand public sera mis au courant dans quelque temps". Mais on dit à Joe de ne pas indiquer specifiquement la véritable raison de sa présence au Cambodge.
"Cet autre officier parla également des ovnis en général, dit à Joe que le crash de Roswell avait réellement eu lieu, et décrivit les méthodes selon lesquelles les personnes qui ont besoin de voir les aliens et leurs véhicules sont transportées, dans des conditions de haute sécurité. L'officier mentionna aussi deux différentes sortes d'êtres aliens, disant "les Gris" ou "les Nordiques".
Plusieurs mois plus tard Joe dit qu'il allait reprendre du service pour le gouvernement. Il donnait l'impression d'avoir encore au gouvernement, des amis avec une bonne marge de haute sécurité".

LA RENCONTRE DE JOE AVEC DES ÊTRES NON HUMAINS

JOE - En septembre 1971 j'étais stationné avec l'armée en Thaïlande. Au début c'était une mission de routine au Cambodge dans une région appelée Tonle Sap, juste au sud d'Angkor Wat, là où il y a les temples. On avait fait une mission pour résoudre quelques problèmes et on était revenus avec une mission de nettoyage. Dans la région qui nous préoccupait pas mal il y avait des insurgés des Khmers rouges, des hommes de Pol Pot. A cette époque ils faisaient réellement des ravages chez les indigènes du coin. On poursuivait un groupe et en entant dans la jungle, on a entendu des bruits, ça faisait penser à des générateurs, ou à des machines. Quelque chose avec un bourdonnement.

PETER BOSTROM - Et ça vous a attirés ?

JOE - Oui. On s'est dit qu'ils avaient peut-être une espèce de station de ravitaillement ou un truc comme ça là. C'était un peu dans les façons de faire des Khmers rouges et du Pathet Lao d'utiliser un endroit élevé dans la jungle pour faire une clairière artificielle où ravitailler les hélicoptères. La plupart étaient fabriqués en Russie et ils pouvaient faire le plein. Une fois dans la clairière, on a été plutôt surpris de trouver quelque chose qui n'avait rien de commun avec tout ce que j'avais pu voir auparavant. À l'époque j'avais le grade de lieutenant. On avait avec nous à peu près 14 gars des forces spétiales de chez nous (les Étas-Unis) et plusieurs douzaines de Thaïlandais qui s'étaient entendus avec nous.

PETER BOSTROM - Vous étiez donc dans les forces spéciales !

JOE - Oui. Au début j'étas avec la 101eme unité aéroportée de tactique spéciale, et on a été déplacés avec la 506eme compagnie de chasseurs envoyée en Thaïlande. Ils étaient sous les auspices d'un groupe dont on ne parlera pas pour des raisons évidentes. Vers ces moments-là, on avait entendu pas mal d'histoires, des situations bizarres où des choses volaient à travers les arbres. Nous on se fichait un peu d'eux. On pensait que c'étaient des gars qui avaient la trouille au combat. On est entrés dans la clairière. Ce qu'on a vu était presque de forme sphérique et suspendu près du sol sur quatre pattes. Et il y avait plusieurs - la meilleure description que je pourrais dire est "humanoïdes". Ils étaient au moins aussi nombreux que nous.

PETER BOSTROM - Combien, vous pensez ?

JOE - Je dirais quelque chose comme entre 16 et 21. Leur apparence n'avait rien de commun avec des êtres humains que j'avais pu voir sur Terre. Leur peau était d'une couleur grisâtre/blanchâtre. Ils portaient ce qui semblait être une combinaison d'une seule pièce, de couleur argentée un peu comme un costume ignifugé Mylar métallisé - ça n'avait en tout cas pas l'air d'être un scaphandre pressurisé d'aucune sorte. On a vu un peu plus tard que c'était de l'équipement plutôt solide. Quand on s'est approchés ils ne nous ont pas vraiment remarqués au début, et quand ils nous ont vus ils se sont tournés vers nous. Certains des gars (des non­humains) portaient des espèces d'instruments. J'ai pas vu d'armes, nulle part. J'ai vite pesé la situation. Ça ne ressemblait pas à des armes que j'avais déjà pu voir. J'en ai déduit que c'était peut-être pas dangereux. On avait avec nous un jeune caporal, George. Bon, enfin, c'était sa seconde expérience au combat et il ne réagissait pas très bien. Eux - je vais les appeler les aliens - un des aliens s'est tourné vers lui avec quelque chose en main. Bien sûr, George a aussitôt pensé que c'était une arme quelconque, il s'est senti menacé et il a lâché une courte rufale de Browning qui est littéralement une Winchester à trois canons. Chargé en balles de 150, ça a la même puissance de frappe que le 30-0-6 à 150 mètres. Le tir le plus court qu'on peut faire est quelque part entre 8 et 12 salves, ce qui, à la distance de 9 à 10 mètres d'où il a tiré sur le gars, aurait déchiqueté un être humain normal. On portait des vestes pare-balles la plupart du temps. Le tissu (sur l'humanoïde), peu impone ce que c'était. C'était comme la veste en tissu "seconde chance" que nous on porte : c'est un matériau compact, léger, à l'épreuve des balles. J'ai été touché à plusieurs reprises alors que je portais ça - cage thoracique brisée, plein d'hématomes partout, t'as l'impression que tu vas mourir - mais en règle générale, à moins que ce soit une balle qui transpercerait une armure ou que t'aies une espèce de veste amovible en téflon, les balles ne pénètrent pas. J'ai vu des cartouches de 50 traverser mais jamais rien de plus petit. Rien ne la percera, sauf le gros calibre ou la vitesse ultrarapide. Occasionnellenment, une balle traçante fera un gros trou dedans, en la brûlant. Quand l'humanoïde a été touché, il est tombé comme une pierre, comme s'il était mort. On a pensé qu'il était mort. Dans ce groupe d'humanoïdes la plupart étaient tous à peu près de la même taille. Je dirais que quelques-uns mesuraient 1,50 m, peut-être moins, peut-être 1,45 ou 1,48 m, quelque chose comme ça. Ils étaient très petits : plutôt comme des nains, et parfaitement proportionnés. Il n'y en avait qu'un de plus grand, dans les 1,68 ou 1,70 m. Il est intervenu à ce moment-là. J'ai baissé l'arme que George tenait et je me suis dit : "Dieu du ciel, cet humanoïde va nous tuer !" Là j'étais complètement terrorisé. On ne savait pas qui étaient ces types. Un truc comme ça se passe et tous les films de science-fiction que vous avez vus dans votre vie se mettent à défiler dans votre tête. Vous vous dites, "Oh mon Dieu. Est-ce qu'ils vont sortir des fusils à rayons ? Est-ce qu'ils vont nous atomiser ?"

PETER BOSTROM - Est-ce qu'un d'eux à dit quelque chose ?

JOE - Pas entendu un mot ! Ce gars (le plus grand des humanoïdes) s'est tourné vers moi, évidemment au courant que c'était moi qui commandais la section. Il a levé la main, paume face à nous et doigts pointés vers le haut dans un geste pacifique, s'est arrêté, puis il a marché vers George et l'a frappé sur la joue. Pas vraiment fort. George s'est effondré comme un chiffon mou, tout à fait comme si un choc électrique l'avait traversé. La seule chose que je me suis dite est que soit ce gars (l'humanoïde) est bien plus fort qu'on a pu le penser, ou alors il a fait quelque chose d'autre. On voit des fois des coups, même dans les arts martiaux, qui n'ont pas l'air d'être forts mais qui ont un effet dévastateur. George est tombé comme une pierre, tout à fait comme un chiffon mouillé. Quand j'essayais de le relever je n'avais aucune idée de ce qu'on allait bien pouvoir faire après. Je voulais que personne d'autre ne tire, je me disais que si on ouvrait le feu sur ces types on était morts. J'avais la trouille. J'ai souillé mon pantalon à ce moment-là - réaction nerveuse. Je savais pas du tout quoi faire. À part George, on était tous des vétérans avec au moins 20 ou 25 batailles au feu. On était des vétérans du combat relativement bien aguerris. C'était peut-être la troisième sortie de George, mais probablement la seconde, et il était vert et paniqué, et je me suis dit : "Eh ben il a tout simplement payé la facture ! Ce type (l'humanoïde) l'a tué." Mais George a vite repris ses esprits. J'ai essayé de le relever et je me suis retourné au moment où le gars (l'humanoïde) sur qui George avait tiré se relevait et s'époussetait. j'ai pensé : "Oh merde ! Ces types-là vont nous ratiboiser ! Si un FNFAL ne l'a pas abattu en 8 ou 10 rafales, ça c'est du sacré bonhomme". La seule chose que je pouvais imaginer était que le lissu (de son vêtement) était assez résistant pour agir come un coussin, juste comme une veste. Nous on passait beaucoup de temps à retirer les balles de nos vestes pare-balles. Elles sont super ! Ça te donne parfois un sacré coup de froid, à cause de l'impact. C'est comme d'avoir une forte décharge électrique qui te traverse le corps. Ce qui abat les gens, ce qui les sonne complètement, c'est pas vraiment l'impact de la balle, c'est la réaction nerveuse à l'impact, et t'es déjà aplati avant d'avoir touché le sol. Tous les muscles du corps se raidissent. Alors j'imagine qu'eux (les aliens), ils ont à peu près la même réaction physiologique que nous. Quand le plus grand des humanoïdes s'est retourné vers moi avec sa main paume à nouveau face à moi pour arrêter, j'ai eu la sensation que tout allait bien. Je ne dis pas que c'était une espèce de message par télépathie, ça ne ressemblait pas vraiment à ça, c'était plutôt : "Hé, c'est chouette ! Il a paniqué et je comprends la situation.
À ce moment les humanoïdes ont remballé tous leurs petits instrument, ont rembarqué dans leur vaisseau et sont partis presque sans aucun son. Il était là, posé au sol sur quatre pattes, avec des tampons au bout des pattes. Elles se sont rétractées dans le corps du vaisseau qui était sphéroïde. Alors il s'est élevé verticalement. Je ne voyais aucun moyen de propulsion. Il y avait un léger bruit. Dur à dire si c'était seulement le vent qui soufflait par là ou quoi. Et puis ça a été comme une accélération instantanée de la vitesse.

BOSTROM - À votre avis, le diamètre était de combien ?

JOE - Je dirais que c'était au minimum une quinzaine de mètres. Il était peut-être à 150 mètres de nous. C'est très difficile à dire. La surface reflétait. Vous regardez un truc et la jungle se reflète, alors c'est difficile de juger la taille. Je sais que c'était au moins aussi grand qu'un immeuble de cinq étages. Ce que je n'arrivais pas à comprendre c'était sa forme sphéroïde. Quel système de propulsion il faut pour ça ! Je n'en sais rien. Peut-être que c'est une propulsion anti-gravité, et alors tout se passe comme dans un fauteuil !

BOSTROM - Est-ce qu'il était rond comme une balle ?

JOE - Rond comme une balle. Parfaitement rond, pour autant que je puisse dire. II y avait un symbole sur le côté, avec ce qui selon moi ressemblait à de la peinture noire. Soit ça, ou alors il n'y avait pas de revêtement à cet endroit. C'était un simple symbole d'arc, presque comme une pyramide avec une ligne de dessinée dessous. (Joe a dessiné le vaisseau rond rencontré lors de l'opération militaire près de Tonle Sap, au Cambodge, et il a écrit : Le vaisseau avait unee surface polie, très réfléchissante, comme s'il avait été recouvert de miroirs. De forme sphérique il faisait peut-être dans les 15 mètres de diamètre. Le symbole sur la surface semblait rugueux, passé à la sableuse, il réfléchissait moins. Aucune ouverture appararente ou porte n'était visible jusqu'au moment précédent le départ. Cela résultait évidemment de l'extrême précision des joints et de la nature des matériaux. Le blindage n'était pas vraiment apparent mais la surface était résistante aux petites armes à feu. Le vaisseau émettait un petit bourdonnement de haute fréquence, même quand il était immobile au sol, et autrement il était presque silencieux dans son ascension. Les pattes semblaient faire un avec le corpsmais elles se sont rétracrées dans la sphère au moment du décollage. La rencontre et la description de l'objet ont été rapportées à des civils qui se sont identifiés comme représentants de "Majic").

JOE - On est retournés à la base. Les Thaïlandais n'allaient bien sûr rien dire à personne. Ils n'avaient "rien vu rien entendu" de toute la sortie - ce qui est une réaction typique pour des Thaïlandais. Ils ne voulaient rien avoir à voir avec ça. Mais ils ont quand même été pas mal secoués - comme nous. Ça nous a pris à peu près 3 jours pour retourner à la frontière.

BOSTROM - De quoi vous avez parlé sur le chemin du retour ?

JOE - D'absolument rien du tout ! En retournant on a décidé que personne n'avait rien vu. On n'avait rien entendu. On ne savait rien de tout ça. On est rentrés à la base, et la première chose qu'on a faite ça a été d'aller prendre une douche chaude parce qu'il fallait bien se débarrasser de tous ces poux et tout ça, on se sentait plutôt sacrément cradingues.

BOSTROM - Le gars qui avait été mis K.-O., George, il allait bien ?

JOE - À ce moment-là il allait bien. C'était un caporal, et il est allé au baraquement des officiers. Un homme du bureau du prevôt est entré et m'a dit que je devais immédiatement me présenter au bureau du capitaine. J'ai demandé ; "Est-ce que j'ai le temps de me rincer ?" "Ils veulent te parler tout de suite. C'est un sacré truc !" Il dit que quelque chose les tracassait pas mal. Je suis entré dans le bureau du capitaine. Là il avait le capitaine, deux majors, un colonel et des civils. Je sais pas si vous vous êtes déjà trouvé avec quelqu'un de "la Firme", mais ils puaient ça. En général vous vous attendez à ce qu'ils soient en costume de flanelle grise et socquettes blanches, mais ces types puaient la Firme, tout simplement.

BOSTROM - Qu'est-ce que c'est, la Firme ?

JOE - Quand vous entendez des gens qui ont quelque chose à voir avec la sûreté parler d'une certaine agence du gouvernement (Central Intelligence Agency, CIA), ils ne disent jamais "la Compagnie". Les bien introduits aiment l'appeler "la Firme". Donc, nous voilà devant, ni plus ni moins un front de section militaire de la CIA, alors qu'elle est censée ne pas en avoir. En tout cas, il y en avait un. Il y a eu quelques petites fuites à ce sujet il n'y a pas longtemps. Miller (nom d'emprum) a fréquenté MJ - vous savez, Majestjc 12.

BOSTROM - MJ-12 ?

JOE - Ouais. La seule façon dont on ait entendu Miller en parler c'est MJ-12, ou MJ. On savait qu'il travaillait pour eux mais on n'avait aucune idée de ce que ça pouvait bien être. La seule chose qu'on savait, c'était que tout avion ennemi aperçu devait lui être signalé. Toutes les photographies qu'on prenait devaient lui être remises. Il s'inquiétait tout le temps, san arrêt, des avions ennemis, des choses inhabituelles qu'on pouvait voir, tout ce qui sort de l'ordinaire. Il lui arrivait de nous appeler, il nous montrait de photos et il disait : "Qu'est-ce que c'est ça ?" Nous on disait : "C'est un destroyer russe, il a telles et telles pièces d'armement". Il disait : "O.K... C'est ce que je voulais savoir. Merci beaucoup. Ne parlez de ça à personne. Bonne journée".
Miller marchait à sens unique pour l'information : on lui donnait tout ce qu'on savait, et lui, il ne nous disait jamais rien. Cétait un homme froid, sans pitié. Je ne pense pas l'avoir jamais vu transpirer. La plupart du temps il portait un costume noir ou un costume en flanelle gris foncé alors que vous êtes en Thaïlande, que c'est en plein la période de l'année où il fait entre 97 et 100° Fahrenheit. 100 à 110 % d'humidité relative : si chaud que la chaleur ressemble à du brouillard. Je pense que je ne l'ai jamais vu transpirer, sauf pour cette histoire. De la sueur froide. Il a fini par enlever sa veste - on ne l'avait jamais vu sans sa veste. Miller et les autres types nous ont fait nous asseoir et nous ont cuisinés au moins trois heures et demie ou quatre heures. Moi je cherchais qui ça pouvait bien être qui leur avait dit, parce que quand on était revenus personne n'avait rien dit. C'était donc que quelque chose ou quelqu'un avait mouchardé.

BOSTROM - Quelqu'un qui aurait immédiatement couru leur dire ?

JOE - Ça faisait pas une heure qu'on était rentrés. On prenait une douche, on se mettait propres et on se reposait un peu avant de les rencontrer parce que ça pouvait parfois durer plusieurs heures. C'était très intéressant, ils nous ont même séquestrés dans nos quartiers. On nous a dit de n'avoir aucune activité extérieure, pas du tout, et qu'on nous apporterait nos repas. On ne devait pas parler avec le personnel non autorisé. "Autorisé" ça voulait dire eux, ou quelqu'un clairement avec une autorisation du bureau du prévôt.
Après on a passé les 3 semaines ou 3 semaines et demie suivantes à parler à tout un tas de personnes - et certaines, je n'ai pas la plus petite idée de qui elles peuvent bien être. Plusieurs étaient psychologues - ça se voyait rien que par la sorte de questions qu'ils nous posaient, et les voilà qui sortent les taches d'encre. On a continué avec ça pendant deux semaines, et alors ils se sont mis à employer la narco-hypnose.

BOSTROM - Comment ça marche ?

JOE - Eh bien, ils vous font asseoir sur une chaise, ils fixent le sphygmomanomètre, et l'enregistrement pour la pression sanguine. Ils vous font relaxer profondément - et parfois pour ça ils utilisent de la musique douce -, et ils vous font une piqûre de ce qui s'appelle "médicament hypnotique". Ça pouvait être du Séconal, de la scopolamine, des trucs qui vous font diminuer ce qu'ils appellent votre "résistance psychique". Votre corps devient détendu au maximum et vous perdez toute volonté. Et à ce moment-là, ils vous hypnotisent. C'est une association de médicaments et d'hypnose. La seule chose que je peux dire qui s'est passée pendant ces moments-là, c'est que d'une façon ou d'une autre, ils ont modifié notre mémoire, (c'est l'auteur qui souligne).
Bon, je ne sais pas si nous avons vu quelque chose d'autre ou s'ils nous ont trafiqué la mémoire et c'est avec ça qu'on se retrouve maintenant, ou si ce qu'on a vu était bien pire que ce qu'on pense avoir vu et que j'ai atténué la chose. Ce que je sais c'est que, maintenant encore, on a tous des cauchemars avec ça et on a des images qui ne sont rien d'autre qu'un incroyable bain de sang. Quand on a eu fini avec le médical et le psychologique, George a été assigné à une autre unité. On m'a fait venir au bureau du capitaine 6 ou 8 semaines après l'événement, pour identitier un corps qu'ils m'ont dit être celui de George. Bon, moi j'avais vu le gars quelques jours plus tôt et là, le corps qu'ils m'ont montré était très, vraiment très décomposé, même pour la jungle où la décomposition est rapide.

BOSTROM - Mais vous n'avez pas pu vraiment identifier le corps ?

JOE - Je n'ai pas pu identifier George. La chair était liquéfiée.

BOSTROM - Ça aurait donc aussi bien pu être quelqu'un d'autre ?

JOE - Tout ce que je peux dire c'est que ses tissus semblaient avoir souffert d'un chambardement extrême, comme si chacune des cellules avait été ouverte - comme on voit ça avec l'herpès. Je pense en tout cas que peu importe ce qui lui est arrivé, ils l'ont transporté pour pouvoir me le montrer et dire, "C'est George".

BOSTROM - Mais alors, pourquoi est-ce qu'ils vous ont montré un corps que vous ne pouviez pas identifier ?

JOE - Je sais pas ! Les gens avec qui on était (MJ-12) étaient très attentifs à ne laisser passer aucune éventualité. Ils n'ont jamais laissé une phrase en suspens, ni un mot. Tout ce que je savais c'est qu'il était mort. On m'avait ,appelé pour identifier le corps et signer leurs papiers. Le seul moyen pour moi de l'identifier c'était ses insignes de combat. L'habitude, durant le combat, à cause du caractère spécial de notre unité, c'est que nos insignes nous étaient retirés par un officier supérieur : on nous les rendait quand on retournait à la base. On portait ce qu'on appelait "T8407 ! T1013", qui était en fait un "bon de sortie de prison". C'était une carte en carton avec deux côtés et sur un des côtés il y avait le logo du ministère disant que le porteur était autorisé à porter des armes bizarres ou pas courantes, qu'il soit ou non en uniforme, et qu'il ne devait en aucun cas être consigné ou détenu, sous aucun motif. Si on trouvait la carte sur uncadavre elle doit être brûlée avec le cadavre et le tout signalé à un numéro de téléphone et à l'armée, aux USA.

BOSTROM - C'est tout ce que vous vous rappelez ?

JOE - Eh ben, c'est le problème. Si je m'assois avec quelqu'un et qu'on essaie de faire pression sur moi, je m'embrouille. J'ai parlé à 2 ou 3 gars qui étaient là, et pour eux c'est pareil. Lentement mais surement les choses émergent, et au fil des ans il y en a de plus en plus qui sont remontées. Ça a pris des années avant que j'aie même simplement envie de parler de tout ça - pas parce que j'avais peur, ou pas parce que la Firme nous avait dit de ne pas en parler sous prétexte que tout ça devait être placé sous sûreté nationale, mais simplement parce que je n'avais absolument pas du tout envie d'en parler.

BOSTROM - Est-ce que vous vous rappelez d'autres détails, comme par exemple comment les humanoïdes sont entrés dans le vaisseau ?

JOE - Ça faisait comme une partie qui glissait vers le bas : comme si tout à coup c'était apparu tout seul et ça avait glissé vers le bas.

BOSTROM - Est-ce que vous vous rappelez s'il y avait une rampe ?

JOE - Ça a glissé vers le bas et ça s'est incliné jusqu'au sol : il y avait un escalier dessus, qui formait une rampe par laquelle ils sont montés, avec des marches.

BOSTROM - Est-ce qu'on aurait dit qu'ils montaient des marches ?

JOE - Il y avait des marches parce qu'ils levaient les pieds. C'était pas comme s'ils avaient juste marché sur une rampe. Ils marchaient d'un pas tranquille, assuré, et en peu de temps ils franchissaient une grande distance. Mais le plus gros problème c'est comme je l'ai dit : si on s'assoit et qu'on essaie de retourner dans tous les détails et que je dois faire un gros effort pour penser à tout ça, je me retrouve presque avec une crise d'anxiété. En tout cas je sais pas ce qu'ils (MJ-12/ClA) ont bien pu nous faire pour enterrer tout ça mais ça tient plutôt bien. Malgré les années je fais encore de temps en temps des cauchemars là·dessus. Je me réveille couvert de sueur froide, et le temps d'un éclair je me rappelle. Mais c'est frustrant, je sens de la colère parce que, sacré bon sang, je ne sais pas ce qu'ils ont bien pu nous faire. J'ai découvert que quelques semaine après notre rencontre, il y en a eu au moins 2 autres. Pour une, des G.I. étaient pris et 2 de ces petits hommes (les aliens) sont sortis de la forêt. Un d'eux a lancé un petit objet et le Pathet Lao avec les G.I. a été cloué au sol. Les hommes ont dit que c'était comme une "grenade à noir", au lieu d'une grenade fumigène. Ça a produit un écran tellement noir qu'ils ont pu s'échapper. Les gars sont revenusn et les autres leur ont aussitôt demandé : "Sacré bon sang les gars, qu'est-ce qu'ils vous ont fait quand vous avez vu ça ?" Et ils ont dit qu'ils étaient passés par le même truc de rapport que nous.

BOSTROM - Qu'est-ce que les gars qui ont vu la bombe lacrymogène ont dit à propos du vaisseau ?

JOE - Ils n'ont pas vu de vaisseau. tout ce qu'ils ont vu c'est les types (les aliens) que nous on a vus, quelque-uns des plus petits.

BOSTROM - Ils sont juste apparus là ?

JOE - Les hommes ont entendu un bruit dans la jungle et les voilà tout d'un coup avec deux aliens devant eux, ils regardaient les hommes qui ont pu les voir nettement. Les deux aliens se sont regardês, je ne sais pas ce qu'ils ont bien pu se dire mais un d'eux a attrapé et lancé un petit objet. Les gars ont dit que ça ne devait pas être plus petit qu'une balle de tennis et ça a fait un bruit sourd. Comme un éclatement - pas une explosion mais un éclatement. C'était comme un gaz noir. C'est sorti comme de la fumée mais c'était tout noir, alors ils se sont regardés et se sont demandé : "Bon Dieu, mais qu'est-ce que c'est que ça ? Et ils se sont tirés. Le Pathet Lao était suffisamment loin pour qu'ils ne puissent pas poursuivre les G.I. Ils n'ont jamais rien vu d'autre comme ça et nous non plus.

BOSTROM - Est-ce qu'ils ont examiné leurs vêtements, pour voir s'il y avait des résidus ?

JOE - Ils ont fait ça plusieurs fois. Ils nous ont pris nos treillis. Ce que je sais, c'est que jusqu'à ce jour-là j'avais toujours été fasciné par l'idée d'autres vies dans l'univers, mais j'en avais jamais vu assez pour me faire réellement croire qu'une telle chose puisse vraiment exister. Mais quoi ou qui que soient ces aliens, pour sur, ils ne font pas partie de l'actuel peuple de cette Terre.

NEXUS N°1 > Mars-Avril > 1999
 
   

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