|
Histoires de Yéti ou Bigfoot |
Mythe ou réalité ? Pour la première fois, un généticien a analysé des dizaines de poils censés appartenir au yéti. Verdict : pas de primate géant, mais une vache, un tapir, un hérisson... Et un ours d'une espèce disparue !
REPÈRES : Le Britannique B.H. Hodgson est le premier Européen a rapporter l'existence du yéti en 1832, au Népal. Grande et effrayante, la créature ne se cantonne pas à l'Himalaya : ailleurs en Asie, elle prend le nom de migyhur, de bigfoot ou sasquatchen en Amérique du Nord... Si elle tient généralement plus du primate géant, elle semble aussi parfois s'inspirer de l'ours ou du bovin.
Depuis plus de 70 ans, énigme parmi les énigmes, "il" échappe à toute reconnaissance officielle. Et pourtant ! Les témoignages s'accumulent par centaines, les indices de son existence affolent le Web... En un mot : le yeti serait réel. Hergé avait raison. Il existerait bien des sortes de primates géants qui se cacheraient dans les montagnes. C'est à se demander ce que fait la science. La science ? Elle snobe cette incroyable révélation, affirment les zélateurs de la créature ; elle se méfie des canulars, rétorquent pour leur part les scientifiques...
Ces derniers s'adonnent il est vrai assez peu à la cryptozoologie, cette "science" des animaux fabuleux. Une réticence pas seulement intellectuelle : on les voit rarement (jamais) dépenser leurs précieux crédits en études sur le dahu et autres yétis, ou quel que soit le nom que d'aucuns donnent à l'abominable homme des neiges : bigfoot, sasquatch, migyhur, etc. Le ridicule ne tue pas, sauf peut-être une carrière scientifique...
Bryan Sykes, spécialiste de la génétique humaine à la prestigieuse université d'Oxford (Royaume-Uni), vient pourtant de déroger à la règle. Il faut dire que sa carrière est faite, sa renommée mondiale, et son professionnalisme reconnu - il fut notamment le premier à extraire de l'ADN ancien d'os.
C'est donc sans crainte qu'il s'est lancé en 2011 dans une inhabituelle aventure scientifique. Qui a abouti à la publication, en juillet dernier, de son "Analyse génétique d'échantillons de poils attribués au yeti, au bigfoot et d'autres primates anormaux". Le tout avec une démarche menée sans parti pris et soutenue par un protocole expérimental solide. "On ne compte plus les théories expliquant ce que les yétis pourraient être, pointe d'abord le généticien dans son étude. Des populations survivantes d'hominidés tels Homo neanderthalensis ou Denisova, des espèces de grands singes disparus comme Gigantopithecus ou même d'improbables hybrides entre Homo sapiens et d'autres mammifères"... Tant d'incertitudes demandaient éclaircissement. Pour en avoir le cour net, le professeur britannique s'associe au musée de zoologie de Lausanne, une digne institution qui abrite, outre de belles collections, les archives de feu le zoologue belge Bernard Heuvelmans - inspirateur d'Hergé pour son album Tintin au Tibet et fondateur présumé de la cryptozoologie. Et le 14 mai 2012, il fait un appel au don d'échantillons pileux auprès des nombreux musées et collectionneurs privés qui possèdent des touffes estampillées "yeti" ou "bigfoot" à travers le monde. Parmi toutes les propositions d'échantillons, 57 sont retenus, sélectionnés d'après leur description, leur provenance et leur histoire. Certains révéleraient-ils l'existence d'une espèce animale, mi-homme mi-singe, capable de donner corps au mythe ?
37 ECHANTILLONS PILEUX
Commence alors la partie proprement scientifique de l'étude. Analyses micro et macroscopiques et examens par fluorescence infrarouge permettent, dans un premier temps, d'écarter tout ce qui n'est pas poil dans les touffes - des végétaux et de la fibre de verre se voient ici recalés. Les 37 échantillons restants sont soumis à l'analyse génétique. Ils sont nettoyés et incubés, puis leur ADN est extrait selon un protocole mis au point par Bryan Sykes. Cible du généticien : l'ADN mitochondrial (à l'intérieur des mitochondries, des organites de la cellule), et non nucléaire (dans le noyau).
Présent en plus grande quantité, transmis par la lignée maternalle, cet ADN porte des séquences courtes bien conservées, pouvant être comparées avec les milliers de séquences déjà enregistrées dans des bases de données spécialisées - ici GenBank, tenue par le NIH, l'institut de la santé américain. En dépit des grandes variations d'âge et d'état des poils, qui allaient de frais à âgés de plus de 50 ans, la majorité a permis l'identification des espèces avec 100 % de similitudes entre les séquences, note, satisfait, Bryan Sykes. Sur les 37 échantillons, 30 trahissent leur appartenance à des animaux divers et banals (voir tableau), tandis que 7 ne livrent pas d'ADN exploitable. Les résultats ont été largement commentés, parce qu'il est amusant de constater que l'abominable homme des neiges a été confondu avec une vache, un tapir ou un raton-laveur. Pas de trace, donc, du primate inconnu attendu par des cohortes de passionnés...
SURPRISE : UN OURS DISPARU IL Y A 40.000 ANS
Mais il y a tout de même une vraie surprise. "Deux échantillons montrent une homologie à 100 % avec l'ADN d'un fossile de plus de 40.000 ans d'Ursus maritimus (ours polaire)", souligne le généticien. Le premier, d'un brun doré, a été fourni par le Français Christophe Hagenmuller, guide de haute montagne réputé. Il provient d'un animal tué au Ladakh (Inde) il y a plus de 40 ans par un chasseur expérimenté qui a décrit la bête - dont la dépouille est conservée cachée.
Le second, d'un brun roux, a été découvert par un chasseur du roi du Bhoutan dans une forêt de bambous connue pour être un nid du migyhur, nom local du yéti. Il reste donc bien des espèces inconnues dans l'Himalaya, sauf que ce ne sont pas celles que l'on croit ! De là à envisager que la légendaire créature tiendrait plus de l'ours que du singe géant... S'agit-il d'un hybride entre un ours polaire et un ours local ? Ou d'un membre d'une sous-espèce locale descendant de l'ours polaire ? Cette hypothèse d'un plantigrade mystérieux rappelle en tout cas celle évoquée en 2000 par le célèbre alpiniste italien Reinhold Messner, toujours dans l'Himalaya. Pour trancher, Bryan Sykes compte lancer sous peu une expédition vers les sommets enneigés. Histoire de tenter de percer les secrets de cette mystérieuse bête. Quant aux milliers d'échantillons étiquetés "yeti" qui sommeillent dans des collections gardées secrètes ailleurs sur la planète, le généticien ne prétend pas préjuger de leur nature. Tout au plus conclut-il son étude en suggérant aux "défenseurs de la cryptozoologie d'être plus rigoureux dans les éléments qu'ils produisent pour étayer l'existence de primates anormaux". Lui-même a bien l'intention de suivre la piste qu'il a découverte avec toutes les armes que lui fournira la science.
DES ANIMAUX MYTHIQUES QUI SONT DEVENUS BIEN RÉELS...
Certes, la cryptozoologie est souvent assez fantasque dans ses domaines de recherche et ses méthodes... Mais parfois, au fil des découvertes, certains de ses objets d'étude changent de camp et passent dans le giron de la science. Ainsi, si le yeti ne connaît pas (encore) de description scientifique, plusieurs espèces longtemps considérées comme légendaires ont fini par être reconnues comme bien réelles : c'est notamment le cas du dragon de Komodo, de l'okapi, du gorille des montagnes ou même, tout récemment, du kraken. Et nombreux sont les travaux menés sérieusement, comme ceux de Bryan Sykes, qui permettent d'en savoir plus sur le mode de vie et la répartition d'espèces connues, mais dont les traces étaient attribuées à un "cryptide". |
E.R. - SCIENCE & VIE N°1165 > Octobre > 2014 |
|
Yeti : le Bipède qui n'a pas Froid aux Pieds |
Le yéti, "abominable homme des neiges" de l'Himalaya, est un proche parent de l'homme, d'environ 1,50 m de haut - pas un géant comme on le croit souvent.
Couverte de poil roussâtre, sa tête en forme d'obus pointu a été popularisée par Hergé dans Tintin au Tibet. Mais attention, les "scalps" de yéti exhibés dans des temples népalais sont fabriqués avec la peau d'une chèvre sauvage. Le yéti se déplace généralement sur deux jambes, mais dès qu'on le met en fuite, il court sur ses quatre membres.
Pour ses repas, il n'est pas difficile : on l'a vu dévorer des marmottes, des lichens, des fruits, du foie de yack, et même du chocolat et des biscuits volés à des alpinistes ! Son comportement est bien celui d'un singe : il se gratte, montre les dents pour intimider, ou manifeste sa colère en bondissant sur place tout en arrachant des touffes d'herbe. Le yéti est donc un singe anthropoïde, bipède comme le gibbon, à tête pointue, au crâne muni d'une crête osseuse comme celle du gorille mâle. En 1958, Bernard Heuvelmans l'a baptisé Dinanthropoides nivalis, "terrible anthropoïde des neiges". Il le rapproche de singes fossiles de l'Inde comme le ramapithèque, apparenté à l'orang-outan. Les Sherpas du Népal témoignent d'ailleurs, au vu de photos de primates, de la ressemblance du yéti et de l'orang-outan. Le yéti serait une sorte d'orang-outan terrestre (les orangs-outangs vivent dans les arbres), chez qui la traversée des pentes enneigées d'une vallée à l'autre, a favorisé la bipédie, qui, en réduisant la surface de contact avec le sol, atténue la déperdition de chaleur.
  
SCIENCE & VIE JUNIOR HS N°95 > Août > 2012 |
|
Si on remonte la piste de ce mystérieux yéti, l'affaire nous mène dans l'Himalaya, en Asie...
PORTRAIT-ROBOT DU SUSPECT
Depuis des siècles, les habitants de cette région parlent d'un animal sauvage, ressemblant a un homme très poilu, qui vit dans la montagne. Certains le désignent par le mot yeh-teh, qui signifierait "créature des rochers", et qui a donné... yéti ! Quelqu'un l'a-t-il vu ? Oh oui ! Des milliers de personnes même ! Du moins, si l'on croit les innombrables témoignages recueillis dans la region. Mais pas seulement ! Depuis le 19è siècle, quelques explorateurs, d'Europe et d'ailleurs, disent aussi avoir aperçu le mystérieux animal. "Il est temps d'établir un portrait-robot de ce yéti ! Pour y voir plus clair, allons voir un cryptozoologue". C'est un spécialiste des animaux inconnus. Alors, ce yeti, a quoi il ressemble ?
"Eh bien, d'après tous les témoignages, on pense qu'il y aurait non pas une mais plusieurs sortes de yétis. Au moins un petit et un géant. Le premier mesurerait entre 1,40 m et 1,70 m et ressemblerait a un singe, au poil brun-roux, avec des bras descendant jusqu'aux genoux et une tête en forme de cône. Généralement debout, il senfuirait à quatre pattes à l'approche de l'homme, par peur ! On le trouverait dans les forêts de montagne du sud de l'Himalaya, au Népal, au Bhoutan et dans le nord de l'inde. Le grand yéti vivrait plus au Nord, entre le Tibet, la Chine et la Mongolie. Il pourrait atteindre 2,40 m et son poil serait plutôt noir".
ANALYSE DES INDICES...
Est-on vraiment sûr que les yétis existent ? Quelques poils, des échantillons de crottes, une main momifiée trouvée dans un monastère du Népal, un scalp, tous censés appartenir au yéti. Le plus troublant, ce sont sûrement les traces de pas. On en possède des photos et quelques moulages en plâtre. La plupart montrent des empreintes courtes et larges, sans griffes, de 20 à 35 cm de long en moyenne... Malheureusement, rien de tout cela ne permet aux scientifiques de dire que le yéti existe bel et bien.
On ne voit que quatre orteils sur certaines. Peut-être que deux d'entre eux sont collés ? Bizarre ! En tout cas, les experts semblent sûrs que ces traces ont été laissées par un animal qui se tenait debout, peut-être un grand singe, sans queue. Et aucune bête connue dans la région ne correspond à cette description !
 EXISTE, EXISTE PAS ?
Mais alors qu'est-ce que ça pourrait bien être ? "Il y a plusieurs possibilités. D'abord, le yéti pourrait être un animal, sans doute un grand primate, jusque-là totalement inconnu. On trouve tous les ans des milliers de nouvelles espèces dans le monde, et on pense qu'il en reste des millions à découvrir, donc pourquoi pas ! Le gorille est lui-même resté une légende jusqu'à ce que la science le découvre en 1847.
Autre possibilité : le yéti pourrait correspondre à un animal que l'on croyait disparu. Certains cryptozoologues pensent par exemple que le grand yéti serait un gigantopithèque, un singe géant d'Asie supposé éteint depuis des centaines de milliers d'années. Il arrive en effet que des espèces que réapparaissent, comme le colacanthe. Mais c'est très rare ! D'autres, enfin, pensent que le yéti est tout simplement... un ours ! Mais ça ne colle pas vraiment : l'ours ne marche pas debout ! Bref, tant qu'on n'aura pas retrouvé de yéti vivant ou mort, on ne pourra pas dire ce que c'est... ni s'il existe ou pas ! Le mystère reste entier !
 LE MYSTÈRE DE L'HOMME CONGELÉ
En 1968, dans le Minnesota (États-Unis), deux cryptozoologues se rendent chez un certain Frank Hansen. Depuis des mois, cet homme se promène de foire en foire à travers le pays pour montrer, dans sa roulotte, une étrange créature : une sorte d'homme, très poilu, enfermé dans un bloc de glace, qui aurait été tué au Vietnam. Après l'avoir étudié de près, nos experts sont formels : il ne s'agit pas d'un canular ! D'après eux, la créature ressemble à l'homme de Neanderthal, un homme préhistorique que l'on pensait disparu depuis 30.000 ans ! Mais le propriétaire refuse de donner la créature à la science. Et l'année suivante, il la fait disparaître ! Le mystère de l'homme congelé ne sera jamais résolu... (voir plus bas l'article : L'Homme Pongoïde : un Nouvel être Humain ?) |
SCIENCE & VIE DÉCOUVERTES > Juin > 2009 |
|
La Légende de Bigfoot : le Yéti d'Amérique |
Ce film amateur aurait été tourné en 1967 aux États-Unis. Il a fait le tour du monde, soulevant les plus vifs critiques et interrogations. On peut y voir le légendaire Bigfoot marchant dans une forêt californienne.
L'énigme qui plane autour de son existence est toujours d'actualité comme nous le raconte Jean-Luc Rivera, journaliste. "La créature la plus connue, et qui en même temps présente un certain nombre de débuts de preuve tout à fait intrigant, ces le Bigfoot que l'on rencontre principalement aux états-Unis. Ce sont des créatures qui font 2,4 ou 2,5 m d'après les descriptions, donc nettement plus grands que les êtres humains, une carrure très impressionnante et qui ont été rapportés dès le XIXe siècle". Véritable créature au simple imposture, et pourtant, on aurait croisé le Bigfoot dans différentes parties du globe, notamment en Amérique du Nord.
"On voit un être qui ressemble plutôt à un gorille, c'est un être femelle, on voit qu'elle a une poitrine entièrement couverte de poils. Il court d'une manière extrêmement particulière et qui, a un moment, se retourne comme le font les singes et non pas les humains, c'est-à-dire en tournant tout le haut du corps y compris la tête, tout est fixe, alors que nous, si on veut regarder, on tourne la tête, c'est instinctif". On relèvera également des empreintes d'une taille impressionnante. Serait-ce une preuve supplémentaire de l'existence de Bigfoot ? Une preuve qui confirmerait les nombreux témoignages. En 1980 en Californie, un officier de police aurait fait une rencontre bien inquiétante. "Ce qui était très impressionnant, c'est qu'il marchait presque comme un homme. Le visage n'était pas complètement recouvert de poils, les yeux étaient normaux mais sa taille était très impressionnante. Plus de 2 m 50". De nombreux témoignages attestent que l'on pourrait rencontrer ou capturer un jour un animal encore inconnu. "Ce qui est certain, c'est qu'avec l'ensemble des témoignages que nous continuons de recueillir, il existe très certainement des formes bipèdes inconnues. Alors quelle est leur nature ? Sont-elles humaines ou animales ? C'est l'avenir qui le dira, mais ce qui est certain c'est qu'il faut continuer la quête", Jean-Luc Rivera.
TF1 - Les 30 Histoires les Plus Mystérieuses > Mai > 2006 |
|
L'Homme Pongoïde : un Nouvel être Humain ? |
Officiellement, il n'existe qu'une seule et unique espèce humaine sur terre, la nôtre, celle d'Homo sapiens. Mais en 1968, une découverte édifiante va bouleverser cette certitude. Dans des contrées sauvages et inexplorées de notre chère planète, il survivrait d'autres hommes, des hommes préhistoriques.
"Les scientifiques qui ont un regard de naturalistes, ne sont pas du tout choqué par l'idée qu'il puisse avoir une autre espèce. Ce qui était vrai il y a 25.000 ans, était encore vrai il y a 12.000 ans. Pourquoi est-ce qu'au XXIe siècle cela ne serait plus possible ?", Anne Dambricourt-Malassé, paléoanthropologue.
Décembre 1968, le zoologue Bernard Heuvelmans se rend aux États-Unis. Son confrère, Sanderson, tient absolument à lui montrer une curiosité exhibée dans une foire du Minnesota. "Bernard y est allé, mais il ne pensait pas trouver quelque chose d'intéressant. Il s'était fait une règle d'aller toujours voir. Et il m'a envoyé une lettre, complètement stupéfait de ce qu'il venait de voir", Alika Lindbergh, témoin. On vient de montrer à Heuvelmans un cercueil de glace qui conserve une étrange créature. Il n'en croit pas ses yeux. "J'ai eu l'occasion d'aller examiner dans une baraque foraine, le cadavre congelé d'un homme venu de grande taille, d'1,82 m qui était présenté à toute l'Amérique", Bernard Heuvelmans. Ce cadavre retrouvé en Asie, serait mort en 1967. Heuvelmans observe son anatomie pendant trois jours et ses conclusions sont aussi formelles qu'extraordinaires : ce n'est pas un singe, c'est un homme qui n'a pas évolué comme nous. "Cet homme présente des caractères qui ne sont pas tous ceux de notre anatomie. Ce ne serait pas un Homo sapiens. Heuvelmans a-t-il découvert un survivant de la Préhistoire ?", Anne Dambricourt-Malassé.
Cette découverte va déclencher une polémique internationale. Une autre espèce humaine encore sauvage et velue, censée avoir disparu depuis des millénaires, existerait encore ! Impensable révélation et pourtant. "C'était un scientifique rigoureux, maniaque même. Et là, il se trouvait devant quelque chose dont il ne pouvait pas douter, d'autant plus que, petit détail important, la vitre qui se trouvait au-dessus du cadavre avait craqué à un endroit, et il s'en élevait et une forte odeur de pourriture. Ce qui fait que ça ne pouvait pas être un épouvantail quelconque ou une contrefaçon hollywoodienne", Alika Lindbergh. "Le corps n'est pas non plus en bon état, il lui manque un oil, il a un bras cassé. Esthétiquement, ce n'est pas tout à fait dans les canons de ce que l'on peut avoir envie de voir et d'exposer", Anne Dambricourt-Malassé. Afin d'y voir plus clair, les spécialistes programment une autopsie. Mais contre toute attente, et sans que personne ne comprenne pourquoi, la créature va se volatiliser subitement. "Ça ne m'étonne pas. Cette découverte pourrait avoir une ampleur énorme parce qu'elle prouve l'existence d'un deuxième type d'hommes. ça va tellement à l'encontre de tout ce qu'on nous a appris... Quand quelque chose dérange, on le fait disparaître", Jean-Jacques Barloy, Cryptozoologue.
Mais de nombreux scientifiques refusent d'en rester là. Ils veulent savoir et cherchent de nouvelles pistes. Des expéditions sont alors organisées en Asie. Dans les années 90, une équipe de télévisions va suivre Jordy McRaner dans les montagnes du Pakistan. Pour ce chercheur du muséum national d'histoire naturelle, il est impossible de nier l'hypothèse que des populations humaines encore inconnues survivent quelque part. "L'argument classique, si c'était vrai ça se saurait, est discutable. Ce sont des vallées très difficiles d'accès. Des zones qui n'ont jamais été occupées par l'humanité sauf à l'époque de la Préhistoire. Et le fait de ne pas avoir ce type d'individus, ça n'est pas non plus extraordinaire. C'est tout à fait normal de ne pas voir l'animal", Anne Dambricourt-Malassé. Seuls quelques bergers nomades osent encore s'aventurer dans ces contrées. C'est à eux que McRaner va confier différentes descriptions parmi lesquels des grands singes, des ours, des hommes fossiles, sans oublier le mystérieux intrus. Et tous ont toujours donné la même incroyable réponse. "Ils n'hésitaient pas, ils choisissaient toujours la reconstitution de Bernard Heuvelmans", Anne Dambricourt-Malassé. Devant de tels témoignages, comment ne pas s'interroger. Sommes-nous réellement la dernière et unique espèce humaine ? Et l'histoire de l'homme sauvage, reste-t-elle un mythe ou est-elle une future réalité ?
TF1 - Les 30 Histoires les Plus Mystérieuses > Octobre > 2007 |
|
 L'abominable homme des jungles mesurerait 2 m 50, il aurait été aperçu à de multiples reprises dans la jungle de Johor en Malaisie. Il s'agirait d'un grand primate d'une espèce non encore répertoriée appelé l'Orang-Dalam. Les signes de son existence sont tellement sérieux que les autorités malaisiennes ont organisé une expédition officielle en 2006 pour le trouver. (Carte des endroits où le Yéti de Johor a été vu par des hommes)
35° à l'ombre, 95 % d'humidité, nous sommes dans l'une des forêts les plus denses du monde, le Parc National d'Endau Rompin, en Malaisie. Dans cette jungle de 800 km², il n'y a aucune trace du monde moderne. La nature est à l'état sauvage et dans cette forêt exceptionnellement préservée cohabite depuis toujours de très nombreuses espèces animales. Mais cet épais labyrinthe végétal abriterait aussi une créature inconnue : l'Orang-Dalam, surnommé le yéti de Johor. "On trouve des traces de cette créature très loin dans l'histoire de la Malaisie, et il faudra attendre 1970 pour qu'un explorateur filme des empreintes gigantesques dans cette région là", Eric Joye, cryptozoologue.
Du jamais vu, des empreintes de 40 cm de long, 15 cm de large et 12,5 de profondeur. Depuis cette découverte, des villageois dressent le portrait robot de ce qu'ils disent avoir vu. Ce que l'on pensait n'être qu'une légende, serait-elle alors une créature inconnue ? "Les gens racontent que ce sont des créatures qui ont entre 2,5 et 3 m de haut, qui sont velus. Les jeunes ont un poil plutôt noir et les adultes ont un poil plutôt roux, qu'ils ont des dents espacées, qu'il y a des femmes et des enfants, qu'ils ont une arcade sourcilière très développée, un front fuyant, qu'ils ont l'air terrible mais pas dangereux du tout", Eric Joye. Les recherches sont lancées. Des missions scientifiques s'organisent pour parcourir la forêt dans ses moindres recoins et les témoignages confirment.
Un homme sauvage ? Un singe géant ? Une supercherie ? Les avis diffèrent. Certains pensent à un descendant du gigantopitheque, un énorme singe disparu il y a des millions d'années. D'autres, parlent d'un homme redevenu primitif. Connaîtrons-nous un jour la vérité ? "Nous ne le saurons qu'au moment où nous pourrons faire une analyse génétique des orangs-dalam, suite à un poil, suite à la découverte de sang ou d'un cadavre", Eric Joye. Mais l'orang-dalam ne se laisse pas approcher pour autant, et pour l'instant, toutes les expéditions sont interrompues.
TF1 - Les 30 Histoires les Plus Mystérieuses > Janvier > 2009 |
|
Des Traces de Pas du Yeti ? |
Une équipe de l'émission de télévision américaine "Destination Truth", a passé une semaine sur les contreforts de l'Everest et est rentrée fin novembre à Katmandou en annonçant avoir trouvé des traces de pas attribuées au Yéti.
"L'empreinte de pied mesure 33 cm de long et la largeur au niveau des orteils est de 23 cm", a indiqué à l'AFP Joshua Gates, un des responsables de l'émission. "C'est une preuve assez étonnante et nous avons du mal à expliquer ce que nous avons vu", a-t-il ajouté. Cependant, pour Ang Tshering Sherpa, président de l'association des alpinistes du Népal, "ces traces peuvent être celles d'un ours himalayen". Autre raison de douter de l'origine de ces traces, "on a toujours pensé que le yéti n'avait que quatre orteils, or ces traces en montrent cinq", a-t-il ajouté.
Source : http://fr.news.yahoo.com/afp/20071203/tod-nepal-animaux-insolite-7f81b96_1.html
TOP SECRET N°35 > Février/Mars > 2008 |
|
Le Bigfoot est un Animal Propre |

TOP SECRET N°19 > Juin-Juillet > 2005 |
|
Le Mystère du Yéti n'est pas Mort |
  Des alpinistes ont découvert dans l'Altaï sibérien à plus de 3000 mètres d'altitude les restes momifiés d'une jambe dont l'origine demeure encore inconnue.
Cette créature bipède inconnue qui vivait dans les montagnes sibériennes il y a plusieurs milliers d'années nous fait aussitôt penser au célèbre Yéti.
Il faudra attendre d'autres études et notamment une analyse d'ADN pour en savoir davantage.
Marcogee : http://www.ldi5.net/news.php
TOP SECRET N°10 > Décembre-Janvier > 2004 |
|
Nouvelle Empreinte Fossile |
 C'est en février 2002 que James Snyder, un habitant de la région de Ramona, a fait cette découverte étonnante lors d'une balade dans la forêt nationale de Cleveland.
En sortant des sentiers battus à la recherche d'or dans le massif de Gowers, Snyder est tombé sur une empreinte géante de pied fossilisée dans la roche granitique de ce qui a sans doute été un cours d'eau il y a longtemps... très longtemps...
Snyder, qui pense qu'il pourrait s'agir de l'empreinte d'un "Bigfoot", aimerait que des scientifiques fassent l'effort de se déplacer dans ce coin perdu, à plus d'une heure et demi de marche dans des montagnes difficiles d'accès pour étudier sérieusement cette empreinte...
Source : http://marcogee.free.fr.
TOP SECRET N°7 > Juin-Juillet > 2003 |
|
|
|