La Lune : ses Habitants et ses Explorateurs

La NASA et le gouvernement américain ont récemment indiqué qu'ils allaient reprendre les vols habités en direction de la Lune, après un abandon de toute exploration depuis une trentaine d'années. L'histoire officielle nous apprend que l'Homme a, pour la première fois, mis le pied sur cette dernière, en 1969. Mais en sommes-nous si certains ? Car les sources antiques évoquent dès cette époque reculée, des connaissances surprenantes concernant la Lune.

Lucien de Samosate (11ème siècle de notre ère), dans son "Histoire véritable", parle d'un voyage aérien dans un bateau emporté par un tourbillon, après une semaine de navigation dans les airs. "... Nous vîmes une grande terre, pareille à une île dans l'air, brillante, en forme de sphère et illuminée d'une lumière éclatante." Ils l'abordèrent, puis débarquèrent sur la Lune.
Mais bien avant cette aventure relatée par le polygraphe de Samosate, la tradition chinoise mentionne des voyages vers l'astre lunaire. Ainsi Hou-Yih (ou Chih-Chiang Tzu-Yu), l'ingénieur de l'empereur Yao, possédait de telles connaissances en astronautique qu'il décida, vers 2309 avant J.C., de partir pour la Lune sur un "oiseau céleste". Au cours du périple, cet oiseau indiquait au voyageur les temps exacts du lever, de l'apogée et du coucher solaire. Instruments de précision d'un vaisseau spatial ? Quoiqu'il en soit, Hou-Yih explora l'espace en "remontant le courant de l'air lumineux". Durant son voyage, il ne percevait pas le mouvement rotatoire du soleil. Importante constatation corroborant ce récit, car c'est seulement dans l'espace que l'Homme ne peut plus voir la course diurne du soleil. Arrivé sur la Lune, l'astronaute chinois aperçut un horizon qui paraissait gelé. Il y bâtit le "palais du Grand Froid".
Il fit une émule : son épouse Chang Ngo. Après sa randonnée sur la Lune, elle décrivit l'astre comme une sphère lumineuse, brillante comme le verre, d'une grosseur énorme et très froide. Détail capital, l'exploratrice ajoutait que la clarté lunaire provenait du soleil.
Tous ces éléments montrent une étonnante convergence avec ce que nous savons des explorations lunaires modernes. Les astronautes d'Apollo XI trouvèrent, de même, la Lune désolée, un sol vitrifié, et constatèrent que, sur le côté de l'ombre, elle était plus froide que nos pôles.
Le célèbre poète Orphée, cité par Proclus, le philosophe néoplatonicien (410 - 485), chante également, dans son ouvre, les montagnes lunaires et les villes qui parsèmeraient notre satellite.
Dans le traité de Plutarque (1er - II' siècle) "Sur le visage dans l'orbe de la lune", l'un des protagonistes, Sylla, raconte les révélations qu'il a eues d'un étranger ayant lu de mystérieux parchemins sacrés carthaginois. On y révélait que les deux faces de la lune communiquent par de longs couloirs intérieurs.
La "plaine élyséenne" d'Homère serait la face supérieure de l'astre. L'autre côté se nommerait l'Antichton de Perséphone, en quelque sorte les antipodes de la Lune. Ces détails pourraient paraître fantaisistes, ils sont néanmoins corroborés par les révélations d'un contacté argentin, Ramon Barraza. Le récit de cet habitant de Catamarca, âgé de 78 ans, a été publié par le journal argentin "La Cronica", de Comodoro Rivadavia, le 7 novembre 2002. Cet homme affirmait maintenir un contact avec des entités d'autres mondes et avoir été emmené sur la Lune. Un de ces mondes serait occupé par des êtres aux caractéristiques presque identiques aux humains, mais dépourvus de cheveux. Ramon Barraza ajoutait qu'il existe un tunnel sur la Lune, par lequel les vaisseaux spatiaux extraterrestres peuvent passer, en précisant qu'il avait pu voir un de ces engins se rétrécir alors qu'il entrait dans le tunnel lunaire. Ce tunnel, poursuivait-il, est divisé en deux : la première partie étant nommée B1 et placée du côté visible de la Lune ; la seconde, B2, se trouve sur la face cachée de la Lune. Les vaisseaux spatiaux s'y croiseraient à mi-chemin de leur trajet dans l'espace.
Comment expliquer ce point de vue similaire, à travers les siècles, sur l'architecture interne lunaire, si, bien sûr, nous excluons que Ramon Barraza ait eu connaissance des ouvres de Plutarque de Chéronée ? Coïncidence ? Inconscient collectif ? Ou creuse réalité de ces passages ?
Quant aux habitants de la Lune, les Sélénites ou Lunaires, Lucien en considère deux espèces. Si nous retranchons de sa prose l'aspect satirique, nous pouvons retenir qu'ils sont chauves, que leur ventre ne contient aucun intestin, qu'ils se nourrissent en humant le fumet des aliments. Ils n'ont jamais besoin d'uriner ni d'aller à la selle, et ne possèdent d'ailleurs pas d'orifice anal. Leur mode de reproduction aussi, est résolument à l'opposé du nôtre et rappelle, pour l'une des espèces, très vaguement celui des gastéropodes, et, pour les Arboréens, une hybridation entre l'espèce humaine et le règne végétal. Quelques-unes de ces caractéristiques se retrouvent, de nos jours, dans les dossiers ufologiques, avec la morphologie supposée des Greys, censés provenir de Zeta Réticuli. Constatons, une nouvelle fois, un rapprochement troublant.
Le Petit Gris, bedrom visitor, est surtout connu pour sa spécialité : les rapts nocturnes. Or, si nous compulsons les légendes recueillies par le folkloriste Paul Sébillot dans la France du XIXè siècle, nous constatons que la Lune y est souvent considérée comme une ravisseuse. La Lune fut ainsi tenue pour responsable de l'enlèvement d'un marin de Saint-Malo ; d'un paysan menteur et voleur d'ajoncs, en présence d'un seigneur revenant de la chasse ; d'une jeune fileuse, un soir de fête patronale dans les Ardennes belges ; d'un barbier du Dauphiné nommé Bazin. Dans une légende wallonne, un autre Bazin fut frappé en pleine face par un rayon de lune qui le kidnappa. Les Aliens, aujourd'hui, sont soupçonnés de tentatives d'hybridation entre nos deux espèces ; or, le folklore français cite des exemples de jeunes femmes ayant mis au monde des fils de la Lune. Les pilotes de "soucoupes volantes" viendraient-ils donc de la Lune ?

Il existe d'autres détails troublants, qui laissent penser que les Anciens avaient des connaissances très étendues sur cet astre. Quand la fusée porteuse du module lunaire d'Apollo XII alla s'écraser sur la surface de la Lune, les sismographes installés dans la Mer des Tempêtes enregistrèrent les ondes créées par l'impact. Le résultat stupéfia les savants de la NASA. Ce tremblement artificiel de la Lune avait duré 57 minutes et les enregistrements différaient totalement des observations similaires effectuées sur la Terre.
Les signaux avaient débuté par des ondes courtes, atteignant ensuite une dimension maximale qu'ils gardèrent durant une période incroyablement longue. De même, lorsque le troisième étage de la fusée Saturn d'Apollo XIII sortit de son orbite terrestre pour adopter une trajectoire lunaire avant de s'écraser sur la surface lunaire, les sismographes enregistrèrent l'impact. La Lune entière vibra durant 3 heures et 20 minutes, les secousses se propageant à une profondeur de 35 à 40 kilomètres. Un scientifique de la NASA commenta ainsi ces vibrations d'une exceptionnelle durée : "la Lune réagit comme un gong".
Or, dans l'Antiquité grecque, Perséphone, la maîtresse des enfers, qu'on nommait également Korê, était souvent assimilée aux déesses Hécate ou Séléné (déification de la Lune). Et, dans les Mystères d'Eleusis, où l'initié rencontrait les dieux, une cérémonie mettait en scène un effet vibratoire. Apollodore d'Athènes indique, en effet, que lorsque l'hiérophante des Mystères d'Eleusis évoquait Korê, il frappait un objet de bronze dénommé écheion, et le contexte laisse entendre "que le royaume des morts éclatait".
Les mystes, en extase après avoir bu le kykéon, une boisson que certains soupçonnent hallucinogène, visitaient-ils (en esprit) le monde des Dieux ? sur la Lune ?
Dans le dialogue de Plutarque précédemment cité, on parle bien de l'anti-monde lunaire de Perséphone, et de couloirs intérieurs où cheminent les âmes. Le son particulier de l'écheion entrait-il en résonances avec la structure lunaire, créant ainsi un contact vibratoire et psychique permettant un "voyage astral" de l'impétrant ? Folles conjectures, j'en conviens... Alors, voyage astral ? Ou réel ? Et si les "monuments" lunaires décidaient à notre place ? N'oublions pas, en effet, que des astronomes ont détecté la lettre grecque Gamma dans le cratère Littrow. Une trace du passage, jadis, d'astronautes maîtrisant cette langue ?
Quant aux Sélénites, ne disposons-nous pas de leur portrait, tracé dans un autre monument rocheux ? Pour mémoire, je précise qu'il fut découvert par le chercheur Guy Gruais sur des photos de la NASA. Et ce visage lunaire, il faut bien le reconnaître, ressemble diablement à l'image que nous nous faisons d'eux !

À PROPOS DE L'AUTEUR
Fabrice Kircher est un auteur de grande érudition que nous apprécions tout particulièrement. Son travail méticuleux et sobre, sans esbroufe, sa personnalité d'homme simple, donnent à son ouvre encore plus de valeur. En collaboration avec Dominique Becker, il cosigne depuis quelques années de magnifiques ouvrages, puisant l'information chez les anciens, dénichant des petits textes rares qui sans ce travailleur passionné resteraient à jamais ignorés des chercheurs. Nous vous encourageons donc à découvrir les livres de cet auteur que ce soit chez Pardes où il vient de faire paraître "Science Impossible" dans la collection BA-BA, ou que ce soit chez l'éditeur Ramuel. Et bien entendu son dernier livre : "Extraterrestres... viennent-ils de l'anti-monde ?"

Fabrice Kircher - TOP SECRET N°24 > Avril-Mai > 2006
 
   

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