Khéops : Les Nouvelles Hypothèses

À côté du complexe funéraire du roi Khéops (au premier plan ->), ont été construits les tombeaux de ses descendants : Khéfren et Mykérinos.
Depuis 4600 ans qu'elle domine le plateau de Gizeh, la pyramide de Khéops semblait avoir livré tous ses secrets : une grande galerie, trois chambres, un sarcophage vide... Or, voici que des technologies permettant d'ausculter l'édifice sans l'entamer sèment le doute, au point que deux nouvelles hypothèses affirment que des antichambres, des couloirs... et même la "vraie" chambre du roi restent à découvrir !

Énigmatique, démesurée, la pyramide de Khéops est, à elle seule, un mythe. Des générations d'érudits et d'aventuriers se sont échinées à expliquer sa construction, à fouiller ses entrailles, à identifier son commanditaire... Des contes aux récits historiques, l'ultime merveille du monde antique a engendré un nombre incalculable de théories, parfois savantes, régulièrement délirantes. Après 4600 ans de mystère, beaucoup estiment qu'elle a désormais livré ses principaux secrets... Et pourtant ! Pour certains passionnés, l'affaire n'est pas close. Balivernes de "pyramidologues" amateurs ? Pas si sûr. Depuis peu, de nouvelles hypothèses surgissent, prétendant qu'il reste des chambres inconnues à découvrir au coeur de la plus grande pyramide d'Égypte... Au regard de son passé mouvementé, difficile d'imaginer que quelque chose est pu échapper, non seulement aux égyptologues qu'il ausculte depuis le XIXe siècle, mais aussi aux cohortes de pillards qui furent à toutes les époques attirés par les richesses supposées enfouies dans l'édifice. Car que ne devait contenir la chambre funéraire d'un pharaon capable d'une telle prouesse architecturale ! Eblouis par des histoires de trésors d'albâtre et de bijoux, les voleurs ont forcé l'entrée de la pyramide à coups de barre à mine, attaqué ses pierres de calcaire au vinaigre, au feu et même à l'explosif, arraché son beau parement clair - ils ont même éventré sa petite voisine dédiée au roi Mykérinos...
Résultat : trois chambres ont été mises au jour, dont l'une, celle du roi, contient un sarcophage de granit, aujourd'hui vide. Cette chambre funéraire présumée était protégée par trois lourdes herses de pierre et son couloir d'accès obturé par trois blocs de granit. S'y ajoutent la chambre dite "de la reine" et une autre souterraine, à l'usage incertain. Alors, pourquoi en chercher d'autres ? Parce que la grande pyramide n'a jamais cessé de reserver des surprises. Probablement ouverte dès la première période intermédiaire égyptienne (env. 2135 à 2040 av. J.-C.) qui suivit l'Ancien Empire et, au plus tard, au IXe siècle par le calife al-Mamoun, elle a distillé ses secrets au compte-gouttes...

FAITS & CHIFFRES : Avec sa base carrée large de 230 m pour une hauteur originelle de 146,6 m (137 m aujourd'hui), la pyramide de Khéops est la plus grande d'Égypte. Elle compte plus de 2 millions de blocs de calcaire et de granit, et dépasse les 5 millions de tonnes. Elle abrite au moins 3 chambres et une galerie en encorbellement, haute de 8,6m.

DES CAVITÉS CACHÉES ?

Ainsi, ce n'est qu'en 1756 que les égyptologues découvrent que la chambre du roi, connue et visitée depuis al-Mamoun, est surmontée d'un petit espace technique appelé "chambre de décharge" ; quatre autres seront débusquées à partir de 1837. La chambre souterraine, elle, ne sort de l'oubli qu'après 1816. Quant aux deux conduits d'aération de la chambre de la reine, trouvés dès 1872, ils ne sont explorés qu'en 1993.

Et encore s'il n'y avait que la pyramide ! Mais, juste à côté, un profond puits funéraire dédié à la reine Hétep-Hérès et des fosses avec les barques de bois de Khéops sont mis au jour au milieu du XXe siècle. A la fin des années 1980, des technologies non destructives prennent le relais. Plusieurs études de microgravimétrie (détectant les variations de gravité) et radar indiquent alors d'insoupçonnées variations dans la structure interne de l'édifice : des zones sont plus denses... d'autres plus légères (infographie ->). Des cavités potentielles ?
En 2004, Gilles Dormion propose un nouvel agencement interne de Khéops - avec chambre et accès inédits sous et derrière la chambre de la reine. Si l'homme n'est pas égyptologue, il n'en est pas moins l'auteur des meilleurs plans jamais établis de Khéops et, en 2000, c'est lui qui dévoile l'existence de chambres de décharge passées inaperçues dans la pyramide de Snéfrou, à Meïdoum. Mais autant ses travaux à Meïdoum furent salués, autant, à Khéops, la polémique fut vive. Et elle n'est pas close, loin s'en faut.

Deux autres hypothèses sont venues relancer le débat, évoquant à leur tour l'existence de nouvelles chambres, aux architectures totalement différentes, et de nouveaux couloirs. Pourquoi ces pistes inédites ? Sur la foi de quels arguments ? Plongée au cour des ultimes secrets de la grande pyramide de Gizeh...

CE DONT ON EST SÛR : Akhet Khufu (ou "horizon de Khéops") fut édifiée pour le second pharaon de la IVe dynastie (Ancien Empire, environ 2575 à 2130 avant J.-C.). Sa construction débuta sans doute peu après l'accession au trône du roi, vers 2551 avant J.-C.. Elle faisait parti d'un complexe funéraire plus large, comprenant un temple mortuaire côté est, quatre petites pyramides et des fosses. L'entrée de la pyramide, sur sa face nord, ouvre sur un couloir long de 105 m, en pente, qui mène à une chambre souterraine inachevée. À 25 m de l'entrée, une intersection donne sur un couloir ascendant qui se scinde à son tour en deux via deux ouvertures pratiquées dans la hauteur : en dessous, un couloir long de 28 m mène à la chambre de la reine ; au-dessus, la Grande galerie, longue de 48 m, conduit à la petite chambre des herses qui précèdent celle dite du roi. Cette chambre funéraire très sobre n'abrite plus qu'un sarcophage, vide et sans couvercle.

 L'hypothèse de Jean-Pierre Houdin

DEUX SALLES JOUXTERAIENT LA CHAMBRE DU PHARAON

Et si l'on était passé à côté de deux grandes antichambres, pourtant presque accolées à la chambre du roi, ainsi que du réseau de couloirs les reliant, elles et la chambre de la reine, à l'entrée de la grande pyramide, laquelle paraît justement surdimensionnée ? Voici l'hypothèse audacieuse exposée le 27 janvier dernier par Jean-Pierre Houdin.

S'il n'est pas égyptologue, l'architecte français n'est toutefois pas un inconnu dans le domaine : il avait déjà frappé un grand coup en 2007 en suggérant que la pyramide de Khéops aurait été édifiée à l'aide d'une rampe interne hélicoïdale, en plus de la classique rampe externe. Encore plus iconoclaste, il avait avancé que son impressionnante grande galerie n'avait pas un rôle funéraire mais technique, servant en fait à hisser les lourds blocs de granit de la chambre funéraire royale... Des hypothèses toujours débattues, qu'il continue à affiner.
Son approche n'est pas moins originale : depuis 12 ans qu'il se penche sur les pyramides, Jean-Pierre Houdin a privilégié l'analyse des plans et des savoir-faire technique des anciens Égyptiens plutôt que les études de terrain. Pour tester leur validité et les confronter aux contraintes architecturales et mécaniques, il a fait appel à des logiciels de simulation en 3D et en temps réel de Dassault Systèmes. Aboutissant à cette hypothèse, aussi inattendue que techniquement cohérente...

LES INDICES

1/ L'Absence étonnante d'antichambre

Après étude du plan des pyramides, rhomboïdale et rouge, de Snéfrou (père de Khéops), cette absence d'antichambres semble être à Jean-Pierre Houdin une rupture de l'évolution de l'architecture interne : les artisans égyptiens, maîtres dans l'art de faire évoluer les acquis de leurs prédécesseurs, auraient ici "oublié" les chambres en encorbellement qu'ils venaient de porter à leur apogée ? De plus, avec 10 mètres sur 5, la chambre du roi, si elle a abrité la momie, ne pouvait contenir qu'un mobilier funéraire minimaliste. Et la chambre de la reine est encore plus petite... À partir de ce constat, l'architecte a rapproché les plans de Khéops et de la pyramide rouge, qui la précède. Et là, surprise : "Cinq points de jonction évidents sont apparus !" Sans compter que le nouvel ensemble, soit deux antichambres en enfilade précédant une chambre funéraire construite plus en hauteur, s'intercale bien à côté des éléments connus, voire expliquerait certains décalages (couloirs, grande galerie). Une trop belle coïncidence ? Certains égyptologues le pensent, et pointent un rapprochement un peu rapide en arguant que, pour les pyramides de la IVe dynastie, l'économie intérieure différait considérablement d'un monument à l'autre : à Abu Rawash, par exemple, l'infrastructure funéraire se résume à une seule antichambre, suivie du caveau.

2/ Le tracé anormal du conduit Nord

Tant la chambre du roi que celle de la reine disposent de 2 petits conduits dits "d'aération" (seuls ceux du roi affleurent à la surface de la pyramide). Si ceux partant côté sud de la pyramide sont rectilignes, ceux du nord ont des trajets étrangement coudés. Pour le conduit partant de la chambre du roi, cela s'explique par la présence du plafond de la grande galerie qu'il fallait éviter. Mais pour le conduit partant de la chambre de la reine ? Aucune structure connue actuellement ne justifie les nombreux coudes observés : s'il n'avait fallu éviter que la grande galerie, un détour bien plus faible suffisait (environ 1 m contre près de 5 dans les faits). En revanche, la présence du couloir d'accès aux 2 antichambres du "circuit noble" proposée par Jean-Pierre Houdin pourrait l'expliquer.

3/ La voute trop haute de la chambre royale

La chambre du roi est surmontée de 5 "chambres de décharge", avec une voûte à chevrons qui libère le volume situé en dessous du poids colossal de la pyramide, en déviant latéralement cette charge. Or, la chambre du roi avec son plafond plat, ne nécessitait qu'une seule chambre de décharge pour l'installation de sa dalle... Alors, pourquoi 5 superposées ? Pour protéger les antichambres propose J-P Houdin. En surélevant la voûte, elles dévient la charge au-dessus des 2 antichambres qu'il suppose construites en encorbellement, et donc sensibles aux forces latérales. Mais ce net surdimentionnement pourrait aussi bien s'expliquer par un souci de sécurité, tempèrent certains...

4/ Les anomalies structurelles du mur nord de la salle du sarcophage

Certaines particularités de la chambre du roi ont mis Jean-Pierre Houdin sur la piste d'un passage potentiel vers les antichambres. Déjà, il y a ces coups de fusil tirés un peu au hasard au XIXe siècle sur place et dont les échos trop nombreux ont, dès cette époque, suggéré la présence de pièces encore inconnues. Ensuite, il y a cette "sape" (tranchée) attribuée au calife al-Mamoun, creusée dans le sol entre le sarcophage et le mur nord. Pourquoi à cet endroit précis ? Un détail aurait pu attirer l'attention du souverain sur ce coin de la chambre royale, du sable par exemple, subodore Jean-Pierre Houdin. Mais ce sont d'autres types de détails qui ont attiré l'oil de l'architecte sur le mur nord lui-même. Si la seule entrée connue de la chambre du roi est sur son côté est, la disposition des pierres sur son côté ouest révèle la présence possible d'un portique d'accès jusque-là passé inaperçu. En effet, le bloc supérieur est assez long pour servir de linteau et il repose sur deux "piliers". La colonne de pierre entre eux (ci-dessous en orange) n'a pas de rôle structurel : les 3 blocs supérieurs sont du remplissage ; quant au dernier, "cette pierre est libre, pose Jean-Pierre Houdin. Pour moi, il y a quelque chose derrière".
Une pierre basale désaxée : Autres éléments pour étayer son propos : les deux fissures visibles au centre du bloc placé juste au-dessus d'elle. Pour l'architecte, c'est un nouveau signe qu'il existe là un espace : le bloc supérieur ne reposerait pas sur la pierre basale - laquelle, de plus, ne serait pas parfaitement alignée avec les autres. Enfin, les études de microgravimétrie de 1986 avaient révélé une anomalie "négative" (c'est-à-dire un manque de matière) dans le mur à ce niveau. Techniquement, les indices se tiennent ; mais certains pointent l'importance de l'aspect symbolique pour les anciens Égyptiens. Et soulignent que sous tous les souverains de la IVe dynastie, les accès menant à des chambres destinées au pharaon dans les pyramides faisaient deux "coudées royales", soit 105 cm, de large ; or, la pierre du second passage potentiel est plus grande...

 L'hypothèse de Bardot et Darmon

DEUX PIÈCES SERAIENT CACHÉES À CÔTÉ DE LA GRANDE GALERIE

Et si ce qu'on pense être la chambre du roi n'était finalement qu'un cénotaphe, dont le cercueil n'a jamais été qu'une coquille vide ? Le vrai tombeau funéraire de Khéops devrait encore être retrouvé !

De même qu'une autre pièce proche du couloir horizontal, et leurs couloirs d'accès respectifs. C'est l'intrigante hypothèse que portent les archéologues Francine Darmon et Jacques Bardot, après plus de 22 ans de travail.
De nombreuses campagnes sur place leur ont permis de constituer une base de données de plusieurs milliers de photographies haute définition sur le sujet de prédilection, la pyramide de Khéops, et ses consoeurs de la IVe dynastie. Une analyse détaillée des contrastes, des lumières et des couleurs a fait parler ces clichés : beaucoup des joints de maçonnerie seraient en fait des faux, ce qui perturbe l'interprétation des murs. Cette découverte, publiée en 2006, les a conduits à suggérer l'existence de divers accès possibles vers des salles ou des passages inconnus au niveau du couloir horizontal. Récemment, c'est le maquillage complet des murs sud et surtout ouest de la chambre de la reine qu'ils ont mis au jour : ce serait le "chaînon manquant" vers la véritable chambre funéraire royale...

LES INDICES

1/ Les fissures au plafond de la salle de Khéops

Pourquoi les lourdes poutres de granit (plus de 40 tonnes en moyenne) de la chambre du roi et des chambres de décharge qui le surplombent se sont-elles fissurées ? Une oscillation horizontale étant moins probable qu'un déplacement vertical, "c'est un affaissement des murs sud et des poutres de granit qui a causé les fissures, estime Bardot. Et il est dû à des structures inférieures plus molles, moins homogènes, que du côté nord". Ce déséquilibre viendrait de la présence d'un "point dur" sous le mur nord, "par exemple, les voûtes à chevrons d'une chambre inconnue à cet endroit" expose l'archéologue. D'autres spécialistes indiquent toutefois que de simples varaitions de la qualité de la maçonnerie sous la chambre du roi pourraient avoir des conséquences similaires.

2/ Les cavités révélées par radar et microgravimétrie

Plusieurs campagnes de prospection non invasives ont parfois conduit à des résultats étonnants. Ainsi, à la fin des années 1980, la Compagnie de prospection géophysique française (CPGF), avec EDF, avait mené un ensemble de mesures microgravimétriques : des zones de sur et de sous-gravité avaient été envisagées "en contrebas du couloir horizontal menant à la chambre de la reine, là où les archéologues positionnent l'une de leurs chambres inconnues. Une seconde zone avait montré des anomalies : sous la chambre des herses, qui précède celle du roi... C'est-à-dire à l'emplacement de ce qui serait la vraie chambre funéraire royale. L'université de Waseda (Tokyo) publia également, en 1987, d'intéressantes données de microgravimétrie et d'imagerie radar. Le professeur Sakuji Yoshimura détecta une longue cavité courant à 4 ou 5 m du couloir horizontal sur près de 30 m (ci-contre, la restitution informatique de la réflexion des ondes électromagnétiques le long du mur ouest de ce dernier). Il en décela une autre (ou la même ?) arrivant près du mur nord de la chambre de la reine. Des résultats qui s'accordent en partie avec ceux de la CPGF et pourraient correspondre aux couloirs d'accès reliant les chambres inconnues. Des mesures complémentaires avaient été prévues par l'équipe japonaise pour mieux interpréter ces informations... mais celle-ci ne reçut jamais l'aval des autorités égyptiennes.

3/ Les faux joints repérés sur les pierres

L'analyse des clichés de la maçonnerie du couloir horizontal menant à la chambre de la reine a montré la présence de faux joints, invisibles à l'oil nu. Identifiés, les vrais joints ont permis aux deux archéologues de cerner la taille et le nombre réel de pierres. Surprise : 2 accès possibles apparaissent sur le mur ouest et ils font 105 cm de large (2 coudées royales), soit la dimention des accès royaux de l'époque. Le premier rejoindrait l'une des 2 salles inconnues. Un autre espace 2 fois plus large fait face au second, ce qui peut en faire une "chambre de manouvre" : une telle organisation existe dans la pyramide voisine de Khéfren, et servait à passer les objets encombrants - un sarcophage par exemple...

4/ Le symbole du double tombeau

La conception des tombes royales a beaucoup évolué sous l'Ancien Empire. Au début, les rois ont eu 2 tombeaux : l'un au sud du pays (vide, un cénotaphe), l'autre au nord. Puis le roi Djoser (IIIe dynastie) les réunit dans un unique complexe, à Saqqarah. Vinrent ensuite une pyramide nord et une petite pyramide sud. "Nous pensons que Khéopsa été plus loin et a intégré sa tombe sud dans sa pyramide", pose J. Bardot : la chambre dite du roi, vide, serait ce tombeau sud, en granit d'Assouan - ville du sud. le tombeau nord (en 2 parties, la chambre dite de la reine, et la vraie chambre funéraire royale, adjacente), serait en calcaire du Tourah, pierre du nord. Cette interprétation n'est pas la seule possible...

5/ Les murs "maquillés" de la chambre de la reine

Plusieurs détails dans l'agencement des murs sud et ouest de la chambre de la reine ont intrigué les 2 archéologues, dont un étonnant "placage" à la sortie du conduit d'aération du mur sud. "Pour nous, ces 2 murs ont été maquillés de façon importante, indique Bardot, qui y voit un élément clef. Les architectes de Khéops y auraient plaqué un parement de calcaire de 15 cm d'épaisseur". Pourquoi un tel camouflage ? Pour masquer l'accès à la vraie chambre funéraire, légèrement en contre-haut du mur ouest - l'Ouest étant symboliquement lié à l'au-delà pour les anciens egyptiens. L'accès étant invisible, impossible de le localiser. Mais au pieds du mur, une longue dalle large de 106 cm (les accès royaux sont de 105 cm) offre une piste intéressante...

Voir aussi la "Supposition concernant l'emplacement d'une chambre inviolée".

E.R. - SCIENCE & VIE > Juin > 2011
 
   

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