Métallurgie Impossible

Les Objets Métalliques Impossibles

T.V.L. - TOP SECRET N°18 > Avril-Mai > 2005

Métallurgie Impossible

Tout autour du globe ont émergé des impossibilités d'ordre métallurgique. Elles ne sont pas forcément magiques, mais souvent très en avance sur leur temps, quoique quelques-unes de ces découvertes résistent encore et toujours à "l'analyse rationnelle". Sont-elles le fait d'alchimistes inspirés, d'orfèvres exceptionnels, ou bien d'une technologie mystérieuse issue d'une connaissance gardée secrète par des Initiés ???
En tout cas, cela devrait inciter les préhistoriens à revoir la chronologie de leurs fameux âges du bronze, du cuivre etc.

En Égypte : De nombreux objets, découverts notamment en 1850 par M. Mariette près du sphinx, (vases et bijoux dorés à l'or), font penser à l'usage de la galvanoplastie, car les couches sont parfaitement uniformes, sans traces de soudure ou de travail manuel.

Pile de bagdadAu Moyen Orient : On a retrouvé des vases en cuivre plaqué argent dans un site Sumérien vieux d'au moins 2500 ans av. J.C.
À noter que les tubes en cuivre des piles de Bagdad portent une patine bleue caractéristique de la galvanoplastie à l'argent.

Les piles électriques de Bagdad
En 1938, un archéologue autrichien, le Dr Wilhelm Konig, s'est penché sur un "objet cultuel" reposant au fond des caves du musée de Bagdad. Il s'agit d'un petit vase en terre cuite de 15 centimètres de hauteur sur environ 7,5 centimètres de diamètre.
Emergeant du bouchon bitumineux, une tige en fer est insérée à l'intérieur d'un cylindre en cuivre et isolée de celui-ci à sa base par un tampon en bitume ; le cylindre de cuivre étant soudé avec son capuchon par un alliage plomb/étain.

Plusieurs de ces piles ont été trouvées dans les ruines de Khujut Rabu, ville Parthe, aux alentours de Bagdad. Les Parthes, farouches guerriers, ont dominé la région entre 250 av. J.C. et 230 ap. J.C.. Dix autres piles furent découvertes plus tard à Ctesiphon.
Le cuivre porte une patine bleue caractéristique de la galvanoplastie à l'argent. On pense donc qu'elles sont beaucoup plus anciennes car on a retrouvé également des vases en cuivre plaqués argent dans un site Sumérien vieux d'au moins 2500 ans av. J.C. Différents spécialistes ont reproduit la pile en utilisant du jus de raisin comme électrolyte et ont effectivement obtenu un courant électrique, suivant les expérimentateurs, entre 0,5 et 1,5 volts. On peut donc supposer qu'il y a plusieurs centaines d'années, les inventeurs ou tout au moins les utilisateurs se sont servis de ces piles pour "arnaquer" leurs contemporains en leur vendant du cuivre au prix de l'argent. On imagine alors fort bien pourquoi cette découverte est restée secrète...

Description d'une pile de bagdad  

   1 : Tige en fer.

   2 : Bouchon en asphalte.

   3 : Vase en terre cuite.

   4 : Electrolyte.

   5 : Cylindre de cuivre.

   6 : Tampon isolant en asphalte.

   7 : Capuchon en cuivre.

   8 : Fil de masse.

En Arménie : Le Dr Korioun Meguertchian a mis à jour le plus ancien complexe métallurgique à Medzamor (quasi similaire à celui rapporté par Erich Von Daniken à El Fuerte en Bolivie).
On a en effet retrouvé de nombreux objets métalliques dans ce complexe vieux de plus de 5000 ans, où l'on traitait entre autre, le cuivre, le bronze (14 variétés), le plomb, le zinc, le fer, l'or, l'étain, le manganèse etc. et on y fabriquait également de l'acier, on y a en effet retrouvé une pince semblable à une pince à épiler âgée de 3000 ans.

En Inde : Le pilier de fer de Delhi : il mesure plus de 7 mètres de haut pour 50 centimètres de diamètre, il pèse près de 6 tonnes et malgré la rigueur du climat (mousson), ne s'oxyde jamais !!!
Il porte, gravée, une épitaphe de Kumara Gupta datée de 413, mais était déjà connu comme beaucoup plus ancien. Malheureusement, aucune étude approfondie n'était possible du fait qu'il était considéré comme un objet sacré... jusqu'au printemps 2002...


Merci à M. Olivier Molero pour ces photos (06/2000)

Le 18 juillet 2002, les métallurgistes de l'Institut Indien de Technologie de Kanpur ont annoncé qu'ils avaient percé le mystère ! C'est une fine couche de "misawite", un composé de fer, d'oxygène et d'hydrogène qui protège le pilier de la rouille.
Elle se serait formée de façon naturelle dans les trois années qui suivirent l'érection du piler et ce film protecteur aurait poursuivi sa croissance pour atteindre son épaisseur actuelle de 1/20ème de millimètre.
Cette protection s'est formée par catalyse grâce à la présence importante de Phosphore. Cette forte concentration étant elle-même le résultat de la fabrication du fer par les anciens indiens qui mélangeaient directement le minerai avec du charbon de bois.
Rappelons quand même pour mémoire que les pseudo-rationalistes nous expliquaient que cette absence de corrosion était due au climat sec de Delhi, la mousson épargnerait-elle Delhi ? Et parce que les croyants hindous le badigeonnaient de graisse quotidiennement ! (jusqu'à plus de 7 mètres de hauteur sans que jamais personne ne les voit).

Nous avons donc là, avec ce pilier, un parfait exemple d'une connaissance perdue... retrouvée... C'est la Science que l'on aime, celle qui cherche... humblement... car il faut accepter le fait que nous avons encore beaucoup de choses à apprendre des anciens.
Les chercheurs du IIT espèrent que cela pourra ouvrir de nouvelles perspectives, notamment dans le domaine du stockage nucléaire.
Sources : Express India
Publication scientifique dans la revue "Current Science", ( fichier pdf ) :

http://tejas.serc.iisc.ernet.in/~currsci/jun102002/1357.pdf

Les lames de Damas étaient aussi célèbres pour leur tranchant que pour leurs motifs irisés. (Alexander Dietsch)Au Moyen-Orient : Les sabres de Damas.
Des nanotubes dans les sabres de Damas - NOUVELOBS.COM : 15.02.2008

Tel Monsieur Jourdain faisant de la prose sans le savoir, des forgerons de Damas fabriquaient des nanotubes de carbone il y a plus de 400 ans, selon une étude publiée dans Nature. Des chercheurs allemands ont découvert la présence de ces nanotubes dans un échantillon prélevé sur un sabre de Damas. Les lames forgées avec l'acier damas se sont taillées une terrible réputation lors des premières Croisades, lorsque les Chrétiens ont tâté le tranchant des sabres des Musulmans.
Les lames de Damas étaient aussi célèbres pour leur tranchant que pour leurs motifs irisés. (Alexander Dietsch). ->

Pour être plus juste, il faudrait d'ailleurs parler d'un acier indien : les lames damas, dont la tradition remonte au 1er siècle après J.C., étaient fabriquées avec un acier importé d'Inde, le wootz, très riche en carbone. La recette du wootz s'est malheureusement perdue au 18ème siècle et les forgerons européens n'ont jamais réussi à obtenir un acier de cette qualité, idéal pour fabriquer des lames résistantes et tranchantes.
L'équipe de Peter Paufler (Université de Dresde) a plongé un échantillon de sabre du 17ème siècle dans l'acide chlorhydrique qui a dissous des nanofils de cémentite (carbure de fer) et révélé la présence de structures que Paufler et ses collègues qualifient de nanotubes de carbone. Ces matériaux sont aujourd'hui très recherchés pour leur rigidité et leur légèreté.
Pour vérifier leurs conclusions, les chercheurs vont maintenant tenter de reproduire l'acier damas et étudier les conditions de formation des nanotubes dans la forge.
C.D. (16/11/06) Sources : Nouvel Obs. - Nature

En Chine : Les chinois du IIe siècle ont fabriqué un bronze d'aluminium.
Nous en avons produit industriellement en 1819 !!!

En Amérique : On trouve de nombreux bijoux en or et en platine, notamment des masques.
Ce dernier métal fond à une température de 1770°C. En Europe, nous avons commencé à le travailler entre 1730 et 1752 !

 
   

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