Quelques années plus tard, en juillet 1944, Waldemar Julsrud, alors âgé de 69 ans fit une découverte retentissante à Acambaro, petite ville mexicaine située à moins de 300 km au nord-ouest de Mexico, dans la province de Guanajuato.
Ce sont plus de 33 500 objets en céramique (dans une très grosse majorité), pierre, jade et obsidienne qui ont été retrouvés. Ils sont tous uniques, aucun n'est dupliqué. Ils sont de taille variable, de quelques centimètres à moins d'un mètre. Différents types d'argile ont été utilisés (leur étude serait une précieuse indication de leur provenance), mais tous ont été fabriqués par la méthode du "feu ouvert" la fabrication de faux ne serait donc pas passée inaperçue par la fumée dégagée et les grandes quantités de bois - rare et cher dans cette région - nécessaires). Tout comme le Dr Cabrera (décédé en décembre 2001), conservateur des Pierres d'Ica, M. Julsrud n'a jamais fait commerce de sa découverte. Leur but était scientifique et leur volonté de protéger un patrimoine qu'ils estimaient unique pour l'humanité n'a jamais été prise en défaut. C'est toujours avec plaisir qu'ils ont montré leurs pièces à ceux qui le désiraient et ils n'ont cessé de se battre pour que les scientifiques s'intéressent à leur découverte et viennent juger sur place... Peine perdue... Pourquoi ? L'une des principales raisons du rejet de cette découverte tient aux représentations de ces figurines. Elles représentent entre autre, des dinosaures, des animaux inconnus, des reptiles, certains aux traits aviaires ; certaines semblent indiquer une forme de domestication de petits reptiles et de petits dinosaures, des grands singes, d'autres montrent clairement des actes zoophiles avec des reptiles, enfin, beaucoup représentent des divinités inconnues, la vie courante et ses objets usuels (pipes, instruments de musique, etc.)...
Des hommes avec des dinosaures ? Tout le monde sait bien que c'est impossible ! Un homme, un hérétique bien sûr, a fait l'effort de s'intéresser à cette découverte : Charles Hapgood, professeur d'histoire et d'anthropologie à l'Université du New Hampshire (voir ses travaux sur les cartes antiques). Il a été sur place pour enquêter, rencontrer et interroger les protagonistes de cette histoire. De son voyage, il a ramené quelques échantillons afin de les analyser selon les méthodes les plus modernes - et toutes récentes - de l'époque (à la fin des années 60). Les mesures (au carbone 14) données en 1968 par le Laboratoire d'Isotopes Inc. du New Jersey s'échelonnent de 1110 av. J.C. à 4530 années av. J.C. ! En 1972, les datations par thermoluminescence constatées par l'Université de Pennsylvanie sur 2 figurines furent de 2500 ans av. J.C. ! Il faudra donc bien qu'un jour, les détracteurs de Glozel (1924) et d'Acambaro (1944) nous expliquent comment l'on peut fabriquer des faux qui passeront les tests scientifiques rigoureux de datation (thermoluminescence et Carbone 14) qui étaient inconnus à l'époque de leur découverte ! Quelques unes de ces figurines sont maintenant visibles par tous dans le musée d'Acambaro.
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